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Le Maroc en colère contre le département d'Etat US
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 19 - 05 - 2016

Le ministère de l'intérieur a fortement critiqué le rapport américain sur les droits de l'Homme au Royaume
Le Royaume réagit fermement au dernier rapport du département d'Etat US sur les droits de l'Homme au Maroc. C'est le ministère de l'intérieur qui s'est chargé d'officialiser la position marocaine vis-à-vis du département des affaires étrangères des Etats-Unis d'Amérique. Les responsables n'y sont pas allés par quatre chemins pour dénoncer l'attitude de la partie américaine. «Scandaleux», «approximation», «invention pure et simple», les mots et qualificatifs n'ont pas manqué pour faire connaître la position marocaine. Face à cette situation, le ministère de l'intérieur affirme que «le Maroc se trouve contraint d'explorer toutes les voies possibles pour dévoiler les dérapages de ce rapport».
Plus loin encore, la même source déclare que «le contenu du rapport du département d'Etat de cette année, publié le 13 avril 2016, est véritablement scandaleux. Il est passé de l'approximation de l'information à son invention pure et simple, de l'appréciation erronée au «mensonge» caractérisé». Et de poursuivre : «Depuis quelques années, le gouvernement marocain n'a cessé d'attirer l'attention des autorités américaines sur le manque de rigueur et le caractère biaisé et décalé des réalités du rapport du département d'Etat sur les droits de l'Homme».
Car pour les autorités marocaines, «souvent les sources exclusives utilisées sont peu fiables et politiquement hostiles. Les informations insérées sont approximatives et les appréciations formulées sont infondées. Des conclusions générales hâtives et des extrapolations abusives sont tirées de quelques cas individuels isolés». «Ce faisant, le Maroc, confiant dans l'évolution de son modèle de société conçu et mis en œuvre par les Marocains et pour les Marocains, et qui n'accepte de leçons de personne, n'a jamais été allergique à la critique constructive ni au reproche fondé et objectif», souligne le communiqué de l'Intérieur qui précise que «le Maroc ne peut accepter que l'on «fabrique» des faits, que l'on «monte» de toute pièce des «cas» et que l'on fomente de fausses allégations pour des motivations politiques obscures».
«En raison de son caractère foncièrement subjectif et particulièrement préjudiciable, ce rapport a fait l'objet, au cours des dernières semaines, de réunions entre le ministre de l'intérieur M. Mohamed Hassad et l'ambassadeur des Etats-Unis au Maroc S.E Dwight Bush», poursuit le ministère précisant que «des séances de travail techniques ont également été tenues entre les départements marocains compétents et les membres concernés de l'ambassade américaine». Pour le Maroc, «les cas mentionnés ont été tous passés en revue et des démonstrations argumentées ont été faites pour souligner leur caractère complètement infondé. Des preuves tangibles ont été fournies pour démontrer le caractère fallacieux des allégations avancées dans le rapport».
Allégations obsolètes
Visiblement mécontentes du traitement fait par les Américains de la situation des droits de l'Homme au Royaume, «les autorités marocaines ont aussi relevé la tendance du rapport à verser dans une espèce de «recyclage» d'allégations obsolètes ayant pourtant fait l'objet d'explication et d'éclaircissements nécessaires», note la même source pour qui «un tel exercice de bourrage, s'inscrivant à coups d'approximation et de contrevérités, dans une démarche d'inquisition, gratuitement et foncièrement anti-marocaine, suscite plusieurs interrogations». Les responsables marocains ont poussé la réflexion plus loin en s'interrogeant sur la crédibilité «d'un rapport quand ses rédacteurs le préparent dans des bureaux à Washington en total décalage avec les réalités du Maroc.
Quelle est sa fiabilité quand ses appréciations sont en déphasage avec celles formulées par d'autres institutions américaines officielles, plus fiables et plus au fait des réalités? Quelle est sa valeur quand il travestit la réalité et s'appuie sur des rapports remis au responsable concerné (« Desk ») au département d'Etat par quelques individus n'ayant aucune crédibilité ou une poignée de Marocains connus, depuis plusieurs années, pour leur aversion au régime actuel?». Pourtant, assure la même source, «un processus de dialogue, unique dans la région, a été établi, depuis 2006, avec les autorités américaines compétentes. Ce processus a été demandé plusieurs fois par le Maroc, bien qu'il ne soit pas obligé de le faire et qu'il n'ait de compte à rendre à aucun pays étranger». «Ce processus permet de répondre de manière rapide et durant toute l'année aux questions posées, fournir des informations complètes sur les cas soulevés et mettre à la disposition toute la documentation demandée. Il est aujourd'hui légitime de s'interroger sur la pertinence et l'utilité d'un tel dialogue», relève le communiqué, soulignant que «malheureusement, aujourd'hui le rapport n'est plus un outil d'information pour le Congrès, mais un instrument politique entre des mains dépourvues de toute rigueur et objectivité».
«Face à l'incapacité des interlocuteurs officiels américains de répondre clairement aux arguments et protestations répétés des autorités marocaines, et ce depuis plusieurs années, le Maroc se trouve contraint d'explorer toutes les voies possibles pour dévoiler les dérapages de ce rapport. Le Maroc ne souhaite plus de réponses évasives, mais des réponses précises au cas par cas», souligne le ministère, ajoutant qu'en «raison des nuisances graves que ces rapports provoquent, le Royaume est prêt à aller jusqu'au bout, quitte à saisir les plus hautes autorités dans les différentes institutions nationales américaines». «Le Maroc espère que les partenaires américains collaboreront avec le gouvernement marocain afin que la vérité que nous demandons avec insistance soit restaurée, et que les manipulations et le mensonge soient dénoncés», conclut le communiqué.
Avec MAP


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