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Que faire des déchets hospitaliers
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 24 - 10 - 2002

La gestion des déchets médicaux constitue un grand problème au Maroc. La production est estimée à environ 38 325 tonnes par an, soit 1,5 à 4 kilogrammes par lit/jour.
Le traitement des déchets médicaux à risque est plus que d'actualité dans notre pays. La collecte de ces déchets par le circuit classique avec les déchets ménagers a des répercussions négatives sur la santé des êtres vivants et sur l'environnement, ont souligné les différents intervenants lors de la conférence débat, organisée mercredi à Rabat par la société ERAMEDIC, en collaboration avec la direction des hôpitaux et des soins ambulatoires au ministère de la Santé publique.
On entend par déchets hospitaliers à risque un ensemble de matières à risque qui peuvent être constituées de seringues, de papier, plastique, de verre ou de textile, ayant servi au sein de l'établissement hospitalier. Présentant l'état des lieux au Maroc, Dr Saïda Jrondi Choujaa, directrice des hôpitaux et des soins ambulatoires, a indiqué que le Maroc produit environ 38 325 tonnes par an de déchets hospitaliers, 1,5 à quatre kilogrammes par lit et par jour.
Sur ce chiffre, le secteur pharmaceutique national génère environ cinq cents tonnes par an. Et les cliniques privés de Casablanca produisent environ 300 tonnes par an. Et d'ajouter que ces déchets doivent être traités d'une manière rigoureuse : tri, transport, traitement et évacuation, pour ne pas finir sans traitement dans les décharges communales. Chose qui constitue, a-t-elle dit, un grand danger pour l'environnement. Et de soulever que même si le secteur a évolué ces derniers temps, il souffre d'une absence de réglementation. Laquelle, poursuit-elle, obligera tous les prestataires de soins et les producteurs des déchets médicaux à procéder à leur traitement selon les normes requises, du pied du malade jusqu'à la décharge.
Actuellement, ces déchets sont traités, si traitement il y a, par incinérateur dans la majorité des établissements hospitaliers du pays. La procédure, selon les interventions des experts, est non seulement coûteuse, mais elle est également polluante. Elle ne résout plus le problème. De là le ministère de la Santé publique a pensé au traitement par broyage et stérilisation. Trois sites sont opérationnels aujourd'hui. Fès, Kénitra et Tétouan.
Selon les témoignages des responsables de ces sites, ayant démarré en juillet dernier, le traitement par broyeur est plus pratique et beaucoup plus avantageux que l'incinération. Le nouveau système est non polluant et permet la réduction du volume des déchets de 80 % en les transformant en simples déchets ménagers sans aucun risque. Mais les grands producteurs de déchets médicaux dans le pays, notamment à Casablanca et Rabat, ne sont pas dotés de système de broyage et de stérilisation. La solution est à la croisée des chemins, réglementation et normes, production, quantité et qualité. Il faut dire que le traitement des déchets hospitaliers à risque est coûteux mais demeure moins coûteux que les différentes dépenses générées par la contamination de l'environnement et les êtres vivants, humains et animaux.


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