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Entre bilan et perspectives
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 01 - 01 - 2003

Le Nouvel An est l'occasion pour dresser le bilan d'une année qui s'est écoulée et de cerner les contours des perspectives de l'année que nous entamons. Face aux multiples déficits et à l'étroitesse de l'espace, l'exercice n'est pas aisé.
L'année 2002 aura apporté son lot de bonheur et sa dose de malheurs. A l'instar des années précédentes, des avancées tangibles sont concrétisées et des déficits persistent, en dépit de la volonté de transcender les obstacles. Les pages intérieures de ALM rappelleront les moments forts, ceux qui ont le plus marqué le pays. Cela n'empêche d'en faire une synthèse.
Sur le plan politique, l'année 2002 a été incontestablement marquée par plusieurs actions qui vont dans le sens du progrès démocratique. Elle a été d'abord celle de la transparence des élections, qui, pour la première fois dans l'histoire du Maroc contemporain, ont été marquées par une presque unanimité nationale et internationale. Mêmes les plus féroces détracteurs de la démocratie marocaine le reconnaissent. Les résultats des législatives ont mis en relief la dispersion et l'émiettement des partis politiques. L'alternance consensuelle sera reconduite avec un détail majeur : la Primature assurée par Abderrahmane Youssoufi passera aux mains de Driss Jettou, véritable revenant technocrate sur la scène politique. Son passage réussi à la tête du Ministère de l'Intérieur et le test des Législatives du 27 septembre le propulseront, contre toute attente, à la tête du gouvernement. Et l'imprévisible continue. Les partis politiques seront amenés à revoir leurs copies, tout au long d'interminables tractations qui seront couronnées par l'introduction de ministres techno-partisans. En moins de deux mois, le gouvernement a encore le bénéfice de la grâce, mais d'ores et déjà l'effet Jettou se manifeste concrètement. Les dossiers de la Banque populaire et du CIH, soumis à la Cour spéciale de justice, sont traités avec sérieux. La juridiction d'exception est dans le collimateur de l'Exécutif et sa fin approche.
Le volet des droits de l'homme connaîtra à son tour un traitement original. Des personnalités connues pour leur lutte seront impliquées directement dans la gestion du dossier, par le biais du CCDH. L'objectif est de clore les dossiers en suspens et de tourner la page sur le passé malheureux.
L'un des moments politiques forts a été aussi la décision de S.M. le Roi de ramener l'âge de vote à 18 ans. Une initiative historique qui illustre la volonté d'implication de la jeunesse marocaine dans la construction politique et sociétale de demain.
Sur le plan de la symbolique, le mariage royal et les festivités publiques, le 13 juillet 2002, ont constitué une évolution des mœurs.
Mais l'année 2002 a été aussi celle de tensions et de désolation. Avec l'Espagne et la crise autour de l'îlot Tourah, c'est un épisode malheureux mais porteur de leçons essentielles pour l'avenir. Le bonheur ne peut être bâti éternellement sur la force et l'omnipotence.
Heureusement, le pays a géré avec sérénité le conflit et fait éviter le pire. S.M. le Roi surprendra, encore une fois, par un geste généreux qui a soulagé les pêcheurs de Galicie, sinistrés par la marée noire, et permis le dégel politique avec Madrid : le retour d'une soixantaine de bateaux de pêche dans les eaux territoriales marocaines.
Mais, au registre des malheurs de 2002, l'affaire d'Al Najat et l'arnaque de plusieurs dizaines de milliers de jeunes, en exploitant leur situation de chômeurs, a défrayé la chronique et mis à nu l'irresponsabilité d'un département ministériel.
Autre malheur. Les intempéries dans la région de Settat et à Mohammedia et l'incendie à la SAMIR ont démontré la prédisposition du pays à subir passivement les contre-coups des caprices de la nature et de l'erreur humaine.
La cellule dormante est l'autre revers de la passivité de l'homme et du manque d'alternative pour les jeunes quand le quotidien est synonyme de manque de travail, de privations et de manque d'encadrement. Heureusement, les pouvoirs publics se sont mobilisés.
Côté perspectives pour 2003, les nouvelles priorités du pays, clairement définies par le discours royal à l'ouverture de l'actuelle législature, jettent les jalons de l'action efficace pour dépasser la situation et semer l'espoir chez des pans entiers de la population marginalisée par une politique déficiente. Elles sont liées à la mise au pays au travail par une politique de l'investissement tous azimuts. L'objectif est de créer l'emploi productif et de réaliser le décollage économique. Cela permettra aussi d'engager les chantiers de l'alphabétisation et de la lutte contre la pauvreté.
Aussi, pour contribuer à l'émergence d'idées fédératrices et génératrices de progrès et de modernité, ALM donne la parole à des personnalités de divers horizons pour contribuer à la concrétisation du programme 2002-2007. Le choix des interlocuteurs est purement conventionnel. Bien des décideurs dans divers domaines n'ont pu répondre à la question d'ALM sur «les 3 décisions urgentes, majeures et pratiques que le gouvernement doit prendre en 2003». La conscience des immenses déficits et des multiples urgences et priorités est acquise, mais chacun tente de donner des éléments de réponse à une problématique complexe. (Voir pages 5 à 9). Aussi, par chaque action, une personne contribue au bonheur ou au malheur général. C'est l'objet des TOP et Flop (P 10 et 11). Là encore, un chiffre a été arbitrairement retenu. Six personnalités qui se sont distinguées par leur apport positif ou négatif sont passées au crible.
Histoire de rendre hommage à l'action inlassable réussie ou de rejeter les comportements inadmissibles et les faillites. L'espoir étant que 2003 poura apporter plus de prospérité et de bonheur et moins d'austérité et de désolation.


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