Arsène Wenger et Arsenal vivent une idylle depuis cinq ans. Elle est appelée à durer puisque le technicien français a choisi de poursuivre l'aventure jusqu'en 2005... Arsène Wenger et Arsenal vivent une idylle depuis cinq ans. Elle est appelée à durer puisque le technicien français a choisi de poursuivre l'aventure jusqu'en 2005, comme s'en félicitait le club sur son site Internet, jeudi matin : Le Football Club d'Arsenal est enchanté d'annoncer que le manager Arsène Wenger a signé une prolongation de quatre ans de son contrat, garantissant qu'il restera en charge des Gunners jusqu'en 2005 ». Si l'ancien entraîneur de Nagoya et de Monaco n'avait jamais caché son désir de rester à Londres, dans un club où il a imposé sa marque, l'affaire a traîné en longueur. D'abord parce que l'Alsacien a été sollicité par de nombreux clubs japonais, mais surtout européens : Barcelone, où Carlos Rexach ne cesse de vaciller sur son banc, et Manchester United. Les dirigeants mancuniens ont fait d'Arsène Wenger et de Sven-Goran Eriksson leurs favoris pour succéder la saison prochaine à Sir Alex Ferguson. Ensuite parce celui qui a révolutionné Arsenal, en le dotant de structures professionnelles comme le centre d'entraînement de London Colney, a posé ses exigences. Le manager français a ainsi souligné à plusieurs reprises que le développement du club passait par un déménagement d'Highbury, jugé désormais trop petit. Il a été entendu. Il y a quelques jours, Arsenal a annoncé qu'une nouvelle enceinte de 60.000 places serait érigée à Ashburton Grove pour un coût évalué à 2,5 milliards de francs. Une nouvelle qui a sans doute dissipé les dernières hésitations de Wenger. Au cas où la police d'assurance qui lui assure des revenus substantiels en cas d'accident similaire à celui de Gérard Houllier ne l'aurait pas convaincu de l'attachement de ses dirigeants à son égard.