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Le CHU de Marrakech paralysé
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 10 - 04 - 2007

La démission collective des 23 médecins et enseignants du CHU Mohammed VI de Marrakech de leurs tâches administratives n'est pas sans conséquences. La gestion interne en paie le prix tout comme les patients.
Près de deux mois après leur démission collective de leur fonction de «chefs de services» au sein du CHU Mohammed VI de Marrakech, les 23 médecins et enseignants attendent toujours. Au fur et à mesure que le temps passe, le bout du tunnel semble s'éloigner et c'est une déception générale qui s'installe au CHU. Car depuis que ce conflit entre l'administration et les médecins-enseignants a éclaté, le CHU tout aussi que les patients en paient le prix fort. Il faut dire que le boycott des tâches administratives par les médecins rend difficile à la fois la gestion interne et les prestations des services. Il est vrai que la démission des médecins et enseignants ne concerne pas leur mission liée aux soins et à la formation. Mais cette dernière reste intimement liée à la gestion administrative. Selon des témoignages recueillis auprès des concernés, la réception du matériel, par exemple, pose un sérieux problème depuis que la commission qui s'en charge n'a pas assuré son activité administrative. Or, c'est à cette commission que revient le droit de vérifier et de viser le matériel que commandent les médecins et enseignants afin qu'il n'y ait aucun problème au niveau des conditions de normalité. Tout le matériel commandé reste donc «otage» de ce conflit en attendant son règlement. Concrètement, cela veut dire que des soins ne pourront pas être dispensés dans ce cas, mais aussi en cas de panne d'une machine. Et il y en a très fréquemment dans les CHU où leur utilisation est quasiment ininterrompue. Comment fait-on au CHU de Marrakech ? Eh bien, on attend et on essaie de faire avec en comptant beaucoup plus sur l'espoir que sur la procédure administrative.
Autre niveau de paralysie : la commission médicale consultative, dont le rôle est d'assurer la gestion et d'apporter des propositions lorsque c'est nécessaire, ne se réunit plus. Et l'abandon de la gestion du CHU touche de très près le personnel qui y travaille. En ce qui concerne l'organisation des horaires, par exemple, on compte sur les initiatives personnelles et pour ce qui est du dossier de l'avancement du personnel, il est condamné à rester bloqué jusqu'au règlement de la situation. La question qui se pose donc d'elle même et par l'ensemble des protestataires: jusqu'à quand ? Tout dépend des résultats auxquels aboutira une commission d'inspection de la santé qui vient tout juste de mener son enquête au CHU. En tout cas, le centre hospitalier a grand besoin de voir sa gestion reprendre son cours à tous les niveaux. Les médecins et enseignants attendent, en fait, plus qu'une reprise, mais une réforme de fond qui leur permettra d'assurer leur fonction dans de meilleures conditions. N'oublions pas que la démission collective a été justifiée par cette revendication. Les démissionnaires avaient imputé la détérioration de leurs conditions à l'inertie de l'administration et, donc, à son absence de réactivité face aux nombreuses doléances déposées par les médecins et enseignants. Ces derniers ont également souligné que leurs affrontements quotidiens avec le personnel paramédical devenaient un obstacle à leur mission. Selon les médecins et enseignants, des accusations très graves ont été portées à leur encontre par le personnel paramédical. Le conflit entre les fonctionnaires du CHU a évolué vers des règlements de comptes. Il n'était donc plus possible, à en croire les démissionnaires, de poursuivre tant que cet état des lieux n'aura pas subi les changements nécessaires.


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