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Parricide de malades mentaux
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 22 - 12 - 2001

Une mère qui séjourne à «Bouya Omar», un lieu à la réputation sulfureuse, un père et ses trois fils pris d'une fois à l'autre par des convulsions. Personne d'eux n'a consulté un psychiatre. L'irréparable est arrivé.
«Je le déteste, je le hais, je le tuerai un jour…».L'idée taraude Mustapha, rongé par une grande rancune contre son père.
Malade mental, épileptique ou possédé par des esprits ? Personne ne sait, au juste, ce qui lui est arrivé dès son jeune âge. Il n'est pas le seul de sa famille à être malade. Il y a également sa mère, son père et deux de ses frères et sœurs. Tous les habitants de la rue n°1, derb Lakram, Aïn Sebaâ, en parlent, mais sans leur conseiller de consulter un médecin.
La mère était la première de cette famille, instable et déséquilibrée, à être touchée, de temps à autre, par des convulsions. Elle s'est réfugiée, depuis un bon bout de temps à «Bouya Omar» à Kelaât Sraghna. Elle ne retrouve son calme que dans ce sanctuaire. Elle ne regagne son domicile conjugal que de temps à autre.
Le même malheur vient d'atteindre, il y a deux ans, son troisième fils, Mustapha. De temps en temps, il s'agite convulsivement jusqu'à perdre conscience. Dernièrement, il a commencé à s'isoler, à éviter les gens et à négliger sa tenue.
Il était un élève normal, plus ou moins bon qui s'intéressait à ses études. Son père Ahmed, quinquagénaire, souffrant lui-même des mêmes troubles, n'hésitait pas à l'insulter : « morveux, chômeur, sale... ». Presque quotidiennement les mêmes injures proféraient par son père. Il a fini par avoir une rancune immense contre son père «pourquoi ne pas le tuer». Samedi 28 juin, vers 20h, Mustapha était avec ses frères et ses sœurs dans une chambre en train de regarder la télévision. Le père était dans une autre. « C'est le bon moment pour passer à l'acte», décide Mustapha.
Mustapha regagne le hall de la maison à la recherche d'un objet avec lequel il pourrait perpétrer son crime. Il trouve facilement l'arme ; un haltère, à l'aide duquel ses frères pratiquaient la gymnastique. Il le prend et se tapit dans un angle du hall. Il attend le moment opportun. Le père commence sa prière, se prosterne. «Aïïïïeee». Les frères et les sœurs entendent un cri strident, accourent vers l'autre chambre. Le spectacle était horrible. Mustapha a asséné un coup violent sur la tête du père. Il est encore dans son état convulsif et tente de battre sa sœur. Mais ses frères aidés des voisins sont intervenus, l'ont immobilisé et l'ont ligoté avec une corde jusqu'à l'arrivée de la police. Le père a rendu l'âme sur place.


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