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Dahmane Derham : «On ne peut pas répondre à tous les déficits en un seul mandat»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 03 - 06 - 2009

Dans cet entretien, Dahmane Derham parle de son bilan mais aussi de certaines polémiques déclenchées au cours de son mandat.
ALM : L'USFP a été le grand perdant lors des dernières législatives à Tanger. Etes-vous parvenus à régler vos conflits internes pour vous présenter en force aux prochaines échéances ?
Dahmane Derham : L'USFP a, malheureusement, donné, lors des dernières législatives, une image d'un parti voué à des agitations internes récurrentes que je qualifierai simplement de petites «rixes» entre frères et partisans de la grande famille socialiste. Notre parti que vous venez de considérer, à tort, comme étant le grand perdant des dernières élections à Tanger est toujours «ce grand parti» qui surmonte toutes ses discordes endémiques. A cet effet, le bureau politique de l'USFP, aussi bien à Tanger qu'à Rabat, a tenu plusieurs réunions qui se sont soldées finalement par une solution conventionnelle. Cela consiste à déléguer le pouvoir décisionnel, d'une part , aux gestionnaires locaux du parti représentant le secrétariat provincial et ses filiales, et d'autre part , aux élus locaux qui appartiennent à notre entité.
Vos détracteurs vous reprochent la non réalisation de plusieurs projets lancés pendant votre mandat. Comment expliquez-vous cela ?
Ce serait injuste et regrettable de nous reprocher cela. Tous les projets et les opérations que nous avons lancés pendant notre mandat ont été brillamment achevés. Les programmes de mise à niveau de la ville de Tanger pour l'année 2005, et de 2006 -2009 ont été réalisés en leur totalité. Ils constituent une première phase d'un ambitieux programme dont l'objectif principal est le renouvellement urbain global. Aucun quartier n'en a été exclu. Il s'agit, en fait, du programme de développement urbain de Tanger pour la période 2009-2013. Certains travaux de ce nouveau programme sont déjà en cours de réalisation. Comme vous savez Tanger est gérée par le système de l'unité de la ville. Et tout nouveau système a, bien sûr, ses défauts de jeunesse: telles que l'imprécision de la sphère des compétences réservées à la commune mère et celle dévolue aux arrondissements, la fluctuation du niveau de coordination entre la commune et les arrondissements, etc. Mais cela n'a pas empêché notre équipe communale d'enregistrer l'une des meilleures performances jamais réalisée auparavant à Tanger.
Comment expliquez-vous la polémique déclenchée au cours de votre mandat concernant la construction des projets immobiliers dans des espaces verts ?
Depuis notre élection, nous avons mis en place une stratégie globale visant la sauvegarde de tous les repères urbanistiques et historiques qui ont fait la fierté des Tangérois. Notre conseil est le premier conseil qui a placé la valorisation et la préservation du patrimoine urbanistique et culturel de Tanger parmi ses préoccupations majeures. Car c'est par cette voie que passera la préservation de l'identité historique reconnue à notre ville. On a procédé ainsi à plusieurs classements des monuments représentant l'identité culturelle de Tanger et son caractère cosmopolite. Et ce n'est que le début d'une vaste opération ayant pour but de classer tous les sites et édifices historiques de la ville.
Quels sont les monuments ayant profité de cette opération ?
Le conseil de Tanger a procédé au classement de plusieurs édifices historiques notamment Villa Al Amana, Villa Welcome, le bâtiment Telefsa, le bâtiment Renchaussen, l'Hôtel Continental, l'hôtel Valencia. Il y a eu pourtant des polémiques déclenchées à cause de la construction de certains immeubles dont celui attenant le stade Souani. Les polémiques ont été soulevées au sujet de certaines autorisations de construire des projets immobiliers. Lesquels ont été autorisés conformément à la réglementation et aux plans d'aménagement en vigueur. Je ne peux, cependant, nier que certains zonages que nous avons malheureusement hérités des conseils municipaux précédents, présentaient des incohérences matérialisées par des affectations urbanistiques. On peut les qualifier d'abusives et inadéquates. Et ce compte tenu de la sensibilité des sites qu'ils touchaient.
N'y avait-il pas moyen de corriger ces défaillances ?
Nous avons procédé à une révision des plans d'aménagement et des documents d'urbanisme. Cela a concerné les zones en front de mer où il ne sera plus possible d'y construire ou encore la zone de la montagne et le secteur d' Achakkar où l'on a procédé à une extension de la réserve naturelle et à une revue en baisse des coefficients d'utilisation et d'occupation du sol. Ajoutons à cela la création de nouvelles zones vertes et de places publiques sur des parcelles destinées initialement pour la construction d'immeubles, c'est le cas de la parcelle attenant la mosquée Mohammed V ou celle de la place Al Madina.
Les autorisations d'y construire auraient été délivrées avant l'élection de ce conseil. Les controverses que certains journaux avaient déclenché n'étaient en fait que des polémiques désabusées qui ne faisaient que compromettre nos efforts en matière d'urbanisme et d'aménagement du territoire.
Comment arrivez-vous à concilier entre vos responsabilités du maire de la ville et vos autres occupations d'homme d'affaires et du conseiller à la deuxième Chambre ?
Mon travail que ce soit au sein du conseil de Tanger en tant que maire ou à la deuxième Chambre en tant que conseiller ou en tant que chef d'entreprises s'est toujours basé sur le critère de l'efficacité. Une efficacité qui s'est traduite par la recherche d'une gestion optimale qui consiste à mettre en place un programme planifié et une organisation méthodique. Mais c'est surtout le travail d' équipe que j'ai toujours privilégié, qui jusqu'à présent m'a permis de réussir et de progresser tout au long de ma carrière professionnelle et politique.
Avez-vous de grands espoirs de succéder à votre poste de président de la commune urbaine de Tanger ?
J'ai une grande ambition pour la ville de Tanger. Et si aujourd'hui, je me décide pour un troisième mandat , c'est parce qu'il y a eu une grande cohésion et entente au sein du conseil communal, donc l'espoir d'être reconduit à la tête de la mairie de Tanger dépend évidemment des résultats des urnes , mais surtout du choix des membres qui vont être élus .
Etes-vous satisfait des réalisations du conseil sortant ?
Concrètement, je suis fier et satisfait de la transformation qu'a connue Tanger durant ces dernières années. Une transformation à laquelle la mairie a largement contribué. Il y a lieu de citer le programme de la mise à niveau de la ville. Ce programme a été marqué par la réalisation de grands travaux de réhabilitation de la voirie urbaine et les réaménagements des places et espaces publics. Mais on ne peut prétendre répondre à tous les déficits en un seul mandat. Surtout lorsqu'on sait que la ville de Tanger a besoin de grands projets structurants qui ne peuvent être concrétisés que sur plusieurs années.


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