Le ministère britannique des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement a renouvelé, dans sa dernière alerte datée du 18 mai, ses mises en garde quant aux déplacements vers plusieurs régions d'Algérie, déconseillant formellement toute présence dans des zones frontalières jugées périlleuses. Les autorités britanniques recommandent d'éviter strictement toute incursion à moins de 30 kilomètres des frontières que l'Algérie partage avec la Libye, la Mauritanie, le Mali et le Niger ainsi qu'avec la Tunisie dans les provinces d'Illizi et d'Ouargla, sans omettre le massif montagneux de Chaambi. Pour ce qui concerne le reste de la frontière algéro-tunisienne, seuls les déplacements qualifiés d'absolument nécessaires sont tolérés. Le ministère précise qu'une telle transgression de ses avis pourrait invalider toute couverture assurantielle. Il rappelle en outre que «nul voyage ne peut être considéré comme entièrement sûr», et invite ses ressortissants à prendre connaissance de l'ensemble des recommandations relatives à la sûreté, à la santé, aux formalités d'entrée sur le territoire algérien ainsi qu'aux recours disponibles en cas d'urgence. Des consignes particulières sont également adressées aux femmes voyageant seules, aux personnes en situation de handicap de même qu'aux membres des minorités sexuelles. Les voyageurs engagés dans le volontariat ou dans le tourisme d'aventure sont instamment appelés à redoubler de précaution. Il est enfin fortement recommandé de souscrire à une assurance adaptée couvrant l'intégralité de l'itinéraire, les activités prévues et les éventuelles dépenses médicales ou les évacuations. Les ressortissants peuvent s'abonner aux mises à jour émises par les services consulaires britanniques, lesquels soulignent que «ces conseils visent à éclairer les décisions, sans garantir l'absence totale de danger».