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De l'évolution à la révolution : Ceux qui veulent plonger le Maroc dans le chaos
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 11 - 02 - 2011

Les parties hostiles qui prétendent que le Maroc serait en proie à des tensions à l'image de ce qui se passe en Tunisie et en Egypte n'ont d'autre ambition que de voir la stabilité du pays remise en question.
A l'heure où la région arabe est en proie à des soulèvements populaires, le Maroc fait l'objet d'une campagne de dénigrement systématique. Une poignée d'opposants au régime est montée au créneau, peu de temps après la révolution tunisienne et le déclenchement des événements sanglants en Egypte, pour prétendre que le Royaume n'était pas à l'abri de la vague de protestations. Ainsi, et au moment où les think tank et les experts internationaux ne cessent de mettre l'accent sur la stabilité qui distingue le Maroc ainsi que la mobilisation de ses citoyens derrière la monarchie, ces personnes ont tenu à véhiculer une fausse image à travers les médias. Au menu, un prince en rupture de ban familial, trois militaires défroqués, un ex-journaliste chassé du sérail et un islamiste illuminé.
En effet, Moulay Hicham a affirmé, récemment, dans un entretien au quotidien espagnol El Pais, puis dans d'autres médias que «le Maroc ne fera probablement pas exception» à la vague de contestation qui, selon lui, est en passe d'atteindre «tous les régimes autoritaires». Mustapha Adib, ex-capitaine de l'armée de l'air, a écrit une lettre sous forme de questionnaires, le 1er février, appelant à tirer les leçons de ce qui se passe actuellement en Tunisie et en Egypte. Un jour après, Hicham Bouchti, ex-agent des Forces auxiliaires et Abdelilah Issou, ex-lieutenant des Forces armées royales (FAR), les deux exilés en Espagne, ont figuré parmi les quatre signataires d'une lettre provocatrice faisant référence à une soi-disant Union des opposants et des réfugiés politiques marocains. Une vieille ficelle des services. Pour sa part, Aboubakr Jamaï est allé encore plus loin. Cet ex-directeur de publication du Journal Hebdomadaire a souligné, dans un entretien avec Le Nouvel Observateur, que le Maroc serait destiné à connaître une «révolution sanglante». Et pour finir, le Mouvement Al Adl Wal Ihssane a publié, lundi 7 février, sur son site internet une lettre intitulée «Avant qu'il ne soit trop tard», appelant à un «changement véritable» au Maroc. La grande question qui se pose actuellement est celle de savoir: Que cherchent ces personnes à travers leurs sorties médiatiques ? Est-ce parce que les aspirations et les attentes des Marocains leur tiennent profondément à cœur? Surtout pas. L'affaire se rapporte plutôt à un règlement de compte politique avec le régime (voir entretien page 6). Selon les observateurs, ces personnes, vivant pour la majorité à l'étranger, n'ont d'autre objectif que de déstabiliser le pays et de le plonger profondément dans le chaos. Entre ambition personnelle, manipulation des services étrangers et coups tordus médiatiques, elles s'avèrent entièrement aux antipodes des attentes des Marocains. «Il me paraît étrange le fait qu'à chaque fois que se passe un événement dans le monde arabe certains tiennent à le projeter sur le Maroc. Contrairement à la Tunisie et à l'Egypte où se sont produits des troubles menés par des jeunes en colère, au Maroc, il existe trois éléments fondamentaux, à savoir l'Etat, les institutions et surtout l'espoir et c'est ce qui fait la stabilité du pays», explique Manar Slimi, politologue, dans une déclaration à ALM. «Concernant ces personnes, que certains appellent opposants, on peut faire trois remarques. La première, c'est que ces personnes, vivant à l'étranger, ignorent ou font semblant d'ignorer les changements au Maroc. Aussi, il faut faire la remarque que ces personnes se sont résignées au silence depuis 2001 et 2002 et ce n'est qu'aujourd'hui qu'elles font leurs sorties médiatiques. Leurs appréciations manquent, ainsi, considérablement de neutralité et d'objectivité. En outre, le danger que représentent ces derniers c'est qu'ils véhiculent, à l'étranger, une fausse image de notre pays», souligne M. Slimi. «Pour établir une évaluation véridique et objective de la situation au Maroc, il faut être soit acteur politique, soit observateur politique, soit chercheur académique. Or, ces personnes qui veulent voir les troubles de la Tunisie et de l'Egypte se reproduire au Maroc, leur manquent ces trois qualités», ajoute-t-il. Ceux qui veulent plonger le Maroc dans le chaos devraient descendre de leurs nuages.
Moulay Hicham, le prince de la roulette russe
En moins d'une semaine, Moulay Hicham, qui a de plus en plus mal à dissimuler ses ambitions personnelles, a commis trois sorties médiatiques. La première était en Espagne, le lundi 31 janvier, sur les colonnes du journal espagnol El Pais où il prédit une vague de protestations au Maroc dans le sillage de ce qui se passe en Tunisie, Egypte. La deuxième est dans l'édition de février sur le Monde diplomatique où il analyse, de Princeton, l'«onde de choc dans le monde arabe». Lundi 7 février, il revient à la charge, sur France 2, avec sa «roulette russe» où il clôt son intervention en précisant que le Maroc connaîtra une évolution et non pas une révolution. De la presse écrite à l'audiovisuel, il surfe sur la vague provoquée par le soulèvement populaire que vit ces dernières semaines la rue tunisienne et égyptienne pour crier sur tous les toits que les protestations menacent le Maroc. Tellement il crie que sa voix n'a plus d'échos.
Abdessalam Yassine, le prêchi-prêcha d'un cheikh
Pour rien au monde, cheikh Abdessalam Yassine n'aura raté cette occasion pour monter au perchoir. Le père spirituel du Mouvement Al Adl Wal Ihssane prédit un «bouillonnement populaire inévitable» comme ce qui se passe en Tunisie et en Egypte, «si l'on ne se presse pas d'opérer le changement véritable». Dans son prêchi-prêcha, le chef de la Jamaâ appelle ses troupes à réagir «avant qu'il ne soit trop tard !». Un discours alarmiste d'un islamiste qui a déjà démontré que ses visions ne sont que des illusions. Cheikh Yassine qui, avec le peu d'effort qui lui reste, veut ratisser large pour faire basculer le pays dans l'instabilité, mais sans aucun succès. Ses tristement célèbres visions de 2006 avaient désenchanté ses partisans et font de lui l'objet de multiples ricanements et autres commentaires hautement sarcastiques.
Mustapha Adib, un capitaine aux abois
Deux lettres aussi calomnieuses qu'insensées. Mustapha Adib est prolixe quand il s'agit de dénigrer le Maroc. L'ex-capitaine de l'armée de l'air au Maroc a choisi la date du premier février pour rendre publics ses deux messages qui frôlent le ridicule. À la solde de ses bailleurs de fonds, Mustapha Adib s'est spécialisé dans ses «opérations» depuis qu'il a été «repéré» par des ennemis de la Nation. Celui qui a commencé par dénoncer la mauvaise gestion des deniers de l'Etat s'est vite transformé en porte-voix de ceux qui n'apprécient guère la stabilité sociale, économique et politique du pays. Rappelons-le, par une lettre au Prince héritier de l'époque, Mustapha Adib avait dénoncé un trafic de carburant organisé par un lieutenant- colonel de sa base militaire qui a été condamné à un an et demi de prison.
Hassan Bouchti, un faux «James Bond» ridicule
Le faux espion, en fait du menu fretin, veut coûte que coûte sortir de l'anonymat. Dans son asile espagnol, Hassan Bouchti se joint aussi à la horde de ceux qui veulent faire plonger le Maroc dans le désordre. Avec le soutien de ses acolytes, il co-signe une lettre où il dit tout le mal qu'il pense du Royaume. Borné d'esprit et à la solde de ses maîtres, le faux «James Bond» marocain, comme l'a baptisé la presse, dresse un tableau noir d'un pays au bord du chaos. La mésaventure de ce faux espion au Maroc, en Algérie et en Espagne avait suscité une grande polémique. L'affligeante histoire du faux «James Bond» marocain remonte à l'année 2003. Il a été condamné, le 16 janvier 2003, par le tribunal militaire permanent des Forces armées royales à Rabat, à deux ans de prison ferme et à une amende de 2000 DH pour escroquerie, faux et usage de faux. L'intéressé a été libéré après avoir purgé sa peine. Mais, il n'a cessé depuis de déverser toute sa haine contre son pays.
Abdelilah Issou, un déserteur qui reprend du service
Depuis sa terre d'exil espagnole et après un long silence, Abdelilah Issou renoue avec ses habitudes. Avec Hassan Bouchti, il co-signe une lettre où il démontre, avec tout le ridicule de ce bas monde, que le pays est à deux pas de l'anarchie. Le lieutenant déserteur n'est pas à sa première «commande». Abdelilah Issou avait été rayé des FAR parce qu'il a été tout simplement un espion à la solde des services espagnols. Dans un entretien à la revue espagnole «Intervieu» en juin 2004, il avait levé le voile sur son vrai visage. Il avait situé sa «collaboration» entre 1997 et 2001, soit en pleine guerre livrée à son voisin du Sud par l'ex-chef de gouvernement espagnol José Maria Aznar. Une guerre qui a atteint son paroxysme avec l'invasion militaire de l'îlot marocain Leïla par les troupes espagnoles. Aujourd'hui, il revient au-devant de la scène pour servir les thèses anti-Maroc.
Aboubakr Jamai, un ex-journaliste chassé du sérail
Aboubakr Jamai ne pouvait espérer mieux que ce timing pour réactiver ses contacts avec des organes de presse écrite. Une sortie médiatique où le fondateur du défunt le Journal Hebdomadaire a prévu le pire pour son pays. Fin janvier, dans une interview à l'hebdomadaire français le Nouvel Observateur, il a estimé que «si le Maroc s'embrase, la disparité des richesses y est telle que la révolution y sera beaucoup plus sanglante qu'en Tunisie». Aboubakr Jamai a prouvé qu'il s'obstinait à ignorer complètement la situation politique, sociale et économique du Maroc. Lui qui a travaillé pendant des années dans le champ médiatique marocain et a pu tisser des liens étroits avec des personnalités influentes. Aujourd'hui, Aboubakr Jamai, exclu du sérail, sombre dans le ridicule en voulant faire croire que le pays est menacé par une crise à l'instar de ce qui se passe en Tunisie et en Egypte. Il est motivé par une haine personnelle.


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