Il fallait un festival artistique en mesure de relancer l'intérêt pour le septième art au niveau de la ville d'Oujda et il a fallu que l'Académie régionale de l'éducation nationale et le Centre des études et recherches en sciences humaines conjuguent leurs efforts pour que le premier festival du court métrage narratif voie le jour. Il fallait un festival artistique en mesure de relancer l'intérêt pour le septième art au niveau de la ville d'Oujda et il a fallu que l'Académie régionale de l'éducation nationale et le Centre des études et recherches en sciences humaines conjuguent leurs efforts pour que le premier festival du court métrage narratif voie le jour. Un festival qui aura lieu les 1er, 2 et 3 mars. Mettre en exergue l'apport du court métrage en tant qu'expression cinématographique en mesure d'encourager les artistes locaux à explorer cette voie tout en s'inscrivant en amont avec les différentes formes de développement que connaît la ville est l'objectif exprimé par les organisateurs. Aussi pour contribuer à la généralisation de la culture cinématographique et ancrer une culture qui a perdu beaucoup de ses attraits dans une ville jadis connue par la qualité de ses clubs de cinéma et l'acuité de ses critiques d'art. Son cinéclub Ennahda était l'un des plus actifs sur le plan national. Oujda n'a-t-elle pas donné des cinéastes qui ont marqué le septième art national, à l'instar des frères Derkaoui, Noureddine Gounjard et Kamal Kamal. Ceci dit, les organisateurs sont conscients de la lourde tâche qui les attend. Leurs prétentions sont à la mesure de leurs moyens, ont-il fait savoir. «On est conscient que le plus difficile est de lancer un festival tout en veillant à lui assurer une longue vie à un moment où l'engouement pour cet art est en régression ne serait-ce que par le nombre de salles de cinéma qui ont mis la clé sous le paillasson. À Oujda, quatre salles de cinéma sur un total de neuf ont changé de fonds de commerce», ont tenu à préciser les codirecteurs du Festival Mohammed Abou Damire et Samir Boudinar lors du point de presse qu'ils ont tenu mercredi. Toutefois il fallait éviter de tomber dans l'approche des festivals à grande pompe qui risquent de ne durer que le temps que dure l'éclat d'une rose. «C'est un challenge que nous souhaitons réussir tout en étant conscients des difficultés qui nous attendent. De fait, nous avons opté pour un programme qui prend en considération les volets de la formation et de vulgarisation artistique. L'important est d'assurer des assises solides à cette première édition pour que ce festival perdure», ont aussi expliqué les initiateurs de ce festival. Par ailleurs, cette manifestation cinématographique sera marquée par l'organisation de deux concours. Le premier sera réservé à l'élite et aux professionnels alors que le second concernera les productions des amateurs des cinéclubs et encadreurs scolaires qui commencent à réaliser des petits films éducatifs dans le cadre du projet d'établissement qui vient d'être généralisé au niveau des établissements scolaires. De fait une palme d'or sera décernée à la meilleure contribution professionnelle et une en argent pour encourager les créateurs en herbe : les clubs du cinéma scolaire, les productions des instituts et écoles de cinéma, les clubs de cinéma, les films d'amateurs qui ont participé à d'autres festivals et qui ont été primés. En parallèle, trois ateliers de formation seront tenus et concerneront l'écriture cinématographique, le montage et la mise en scène. Alors que cinq prix seront décernés aux meilleurs scénarios, mise en scène, rôle féminin, rôle masculin, travail complet ainsi qu'un prix du jury..
