La banque américaine Capital One Financial a annoncé, lundi, que des données personnelles de 106 millions de ses clients américains et canadiens avaient été volées. La hackeuse présumée a été arrêtée à Seattle. Lundi 29 juillet, la banque américaine Capitol One a annoncé que des données personnelles de 106 millions de ses clients américains et canadiens avaient été volées récemment et que la hackeuse avait été arrêtée par la police fédérale (FBI). «C'est un braquage de données à grande échelle» a déclaré l'établissement qui « a confirmé qu'un individu extérieur a eu un accès non autorisé à son réseau et a obtenu certaines informations personnelles ». La voleuse présumée, Paige Thompson, vit à Seattle dans l'Etat de Washington où elle a été arrêtée lundi par le FBI, selon une plainte déposée par le ministère de la Justice. Elle s'est servie d'une faille dans un serveur d'informatique dématérialisée (cloud) de Capital One, pour obtenir des informations partielles sur des détenteurs de cartes de crédit, comme leur historique des paiements ou leur solde courant. Environ 100 millions de ressortissants américains et près de 6 millions de Canadiens sont affectés, précise la banque, qui affirme que : « ni les numéros de compte de carte bancaire ni les informations pour se connecter à des comptes bancaires n'ont été volés. Et plus de 99 % des numéros de sécurité sociale n'ont pas été compromis ». Pour ce qui est des données volées, il s'agit des noms, adresses, codes postaux, numéros de téléphone, adresses e-mail, dates de naissance ou encore des revenus déclarés. Aussi, près de 140.000 numéros de sécurité sociale de clients et 80.000 numéros de comptes bancaires ont été volés. Et pour les clients canadiens, près d'un million de numéros d'assurance ont été piratés, précise Capital One qui pense, sur la base de son analyse, qu'il est peu probable que « les informations volées aient été utilisées pour commettre une fraude ou aient été disséminées par l'individu ». La banque a tout de même annoncé qu'elle allait poursuivre son enquête avec la police fédérale pour connaitre les vraies intentions de la hackeuse.