Mostafa Terrab, Président-directeur général du groupe Office chérifien des phosphates (OCP), est, depuis quelque temps, dans le collimateur des observateurs qui suivent de près ce qui se passe chez le leader mondial sur le marché des phosphates. Et pour cause : le chef du cabinet Hakim Hajoui a été épargné -du moins pour l'instant- par les changements opérés par Terrab, alors que son départ semblait acquis tellement le costume est un peu trop grand pour lui. Sous les feux des projecteurs également, certains «adolescents» de la garde rapprochée de Hakim Hajoui au sein du cabinet que d'aucuns qualifient ironiquement de «jardin d'enfants» de l'OCP, indiquent des sources de barlamane.com. Mais pourquoi donc ce personnage est-il tellement indexé? Lauréat d'une vague université canadienne, et muni d'un diplôme qui ne le prédispose pas au poste qu'il occupe, il est reproché au jeune Hakim de prétendre tout chapeauter mais de ne jamais rien décider et encore moins travailler sur les dossiers qui lui sont confiés. Ce qui lui fait faire des erreurs de débutants sur nombre de dossiers critiques et sensibles, précisent nos sources. Pourtant, il est de notoriété publique que l'OCP aspire à percer en Afrique. L'office multiplie ses projets dans plusieurs pays du continent notamment en Ethiopie, au Nigeria et au Ghana. Plus encore, il ambitionne de devenir la locomotive du développement dans le continent. Difficile d'atteindre ces objectifs ni d'accompagner la politique africaine du roi Mohammed VI avec un chef d'orchestre pareil, se lamente un cadre de l'office. En outre, et à titre anecdotique, le cabinet de Terrab est composé d'une quarantaine de personnes, soit plus que le cabinet royal. Il recèle des compétences avérées certes, mais qui, malheureusement, côtoient une pléthore de quasi adolescents qui continuent d'y atterrir d'on ne sait d'où.