Brahim Diaz au Mondial des Clubs Le Real Madrid, désormais guidé par Xabi Alonso, vit une période charnière où chaque décision pourrait redéfinir le destin de plusieurs de ses joueurs. Au cœur de ces réflexions, le cas de Brahim Díaz intrigue et fait couler beaucoup d'encre. Malgré son statut de Lion de l'Atlas et sa grande popularité auprès du vestiaire, Brahim voit son temps de jeu se réduire ces dernières semaines, alimentant les débats et semant le doute chez les supporters comme chez les observateurs. La priorité d'Alonso : le PSG avant tout Pour Xabi Alonso, la priorité immédiate reste le choc titanesque face au PSG d'Achraf Hakimi, en demi-finale de la Coupe du monde des clubs. Fidèle à sa philosophie, le Basque continue de rappeler que « chaque joueur, qu'il débute ou qu'il entre en cours de match, doit être prêt à avoir un rôle décisif ». Une devise qui, pourtant, ne rassure pas totalement Brahim Diaz. Une conversation franche, mais des doutes persistants Le joueur marocain a eu droit à un entretien direct avec son entraîneur. Xabi Alonso, lucide et honnête, s'est excusé pour l'absence de minutes accordées lors des deux dernières rencontres, reconnaissant à quel point cela peut être frustrant pour un joueur ambitieux de son calibre. « Je n'ai absolument rien à te reprocher, tu t'entraînes parfaitement », lui a-t-il soufflé, tout en l'encourageant à persévérer. Mais derrière ces mots bienveillants, Brahim cherche des réponses concrètes. Que doit-il faire pour redevenir un élément incontournable ? Que lui manque-t-il pour convaincre pleinement Alonso et retrouver une place de choix dans le onze ? Un profil apprécié, mais pas prioritaire Si Xabi Alonso n'a pas fait de Brahim sa priorité récente, il n'en demeure pas moins qu'il voit en lui un joueur au profil rare, capable d'apporter de la créativité, de l'imprévisibilité et de la fraîcheur offensive à l'équipe. En d'autres termes, il voit en lui l'éternel joker de luxe qu'il fut sous les ordres de Carlo Ancelotti. Pour l'instant, Brahim doit se montrer patient, continuer à s'entraîner avec rigueur et saisir la moindre opportunité qui se présentera. Mais sa patience aura ses limites, surtout avec l'approche de la CAN 2025. Le flou autour de son contrat À cela s'ajoute une autre dimension : son avenir contractuel. D'après les informations fiables du site spécialisé Transfermarkt, Brahim Díaz n'a toujours pas prolongé son contrat avec le Real Madrid, contrairement aux récentes rumeurs abondamment relayées dans la presse. Son engagement actuel court jusqu'en juin 2027. Cette absence de prolongation officielle nourrit toutefois les spéculations. Plusieurs médias évoquaient un possible renouvellement jusqu'en 2030 assorti d'une revalorisation salariale, signe de confiance renforcée. Mais à ce jour, aucun document signé, aucune communication du club ni aucune annonce formelle n'est venue confirmer ces informations. Une stratégie d'attente du Real ? Pour Brahim, ce statu quo peut être interprété comme une stratégie d'attente de la part du Real Madrid, préférant évaluer son rendement sous la houlette d'Alonso avant de s'engager sur le long terme. Malgré tout, le club semble toujours miser sur son talent, le considérant comme un joker précieux, aussi utile en tant que titulaire qu'en super-sub. De son côté, Brahim n'attend qu'une chose : transformer cette confiance latente en minutes de jeu, en performances décisives et, peut-être, en un nouveau contrat à la hauteur de son potentiel. Une situation contractuelle à surveiller de près Actuellement lié au Real Madrid jusqu'en juin 2027, Brahim Díaz n'a donc plus que deux saisons complètes à honorer avec le club merengue. Cette situation change considérablement la perspective du dossier. En effet, si aucune prolongation n'est signée d'ici l'été 2026, le Real Madrid se retrouvera dans une position délicate. Le club pourrait être contraint de vendre Brahim l'été prochain, afin d'éviter le risque de le voir partir libre à la fin de son contrat. Un scénario qui pousse souvent les clubs à anticiper, soit en convainquant le joueur de prolonger, soit en trouvant une porte de sortie lucrative. Pour Brahim, cela signifie que la saison à venir sera déterminante, non seulement pour obtenir du temps de jeu, mais aussi pour clarifier son avenir à Madrid. Brahim est courtisé L'international marocain ne manque décidément pas de courtisans de prestige. À commencer par l'Inter Milan, qui surveille attentivement sa situation et pourrait tenter un coup dès cet été si le Lion de l'Atlas n'obtient pas de garanties à la maison blanche. De son côté, Arsenal se montre encore plus offensif : le club londonien serait prêt à mettre 50 millions d'euros sur la table pour s'attacher ses services. Les Gunners, désireux de renforcer leur milieu de terrain, voient en lui un profil capable d'apporter créativité, polyvalence et impact immédiat. À cette liste déjà prestigieuse, s'ajoute le Bayern Munich. Le club bavarois, confronté à l'indisponibilité longue durée de Jamal Musiala, a établi une short-list de joueurs offensifs capables de combler ce vide, et le Marocain y figure. D'autres rumeurs de transferts l'envoient même au PSG en cas de départ de Barcola...