Moyen-Orient : Quelle suite après le dévoilement du spectre de la guerre entre l'Iran et Israël ?    Biden face au défi d'une escalade    Soudan : Réunion à Paris d'une conférence pour récolter des dons    Pedro Sanchez : Le Mondial 2030 sera un "grand succès"    CAN de futsal : Le Maroc se qualifie pour les demi-finales en surclassant la Zambie (13-0)    Attijariwafa, BCP et Bank of Africa : Succès marocain dans le classement Forbes des banques MENA    PM belge : La Belgique engagée à renforcer le partenariat entre le Maroc et l'UE    SM le Roi félicite Rachid Talbi Alami à l'occasion de sa réélection à la tête de la Chambre des représentants    Football : Leverkusen met fin à l'hégémonie du Bayern sur la Bundesliga    Laftit s'entretient avec son homologue belge des moyens de renforcer la coopération bilatérale    FM6I-CDG : Lancement de mécanismes de financement innovant au profit des start-up    HCP : Vers une nouvelle refonte du marché du travail au Maroc    CapAccess : BMCI facilite l'accès au financement pour les entreprises marocaines    Bourse de Casablanca: Clôture dans le vert    Dialogue social : la CDT appelle à améliorer les revenus dans les secteurs public et privé    Parlement : la présidence de la commission de la justice objet de discorde au sein de l'opposition    La réforme des CRI au menu du Conseil de gouvernement    Soudan: L'ONU appelle à des efforts « coordonnés » pour mettre fin aux hostilités    HCM Maroc-Belgique : Signature de deux MoU et d'une feuille de route de coopération    Le Maroc, un partenaire stratégique de premier plan    Budget. Un excédent 16 MMDH à fin mars    Décès de l'ancien international marocain Moncef El Haddaoui    Ligue des Champions: Hakimi de retour avant FC Barcelone - PSG    Le Rallye Aicha des Gazelles démarre sa 33ème édition    Education nationale : les nouvelles dates des examens connues    Investment, security, culture... the key points of the Morocco-Belgium joint declaration    Meknès : 4 comédies nominées au Festival de la fiction télévisuelle    CV, c'est vous ! Ep-66 : Aïda Taxidis, la danse dans la peau    « Lettres du Maghreb » : Oujda accueille la 4e édition du Salon Maghrébin du livre    Dev Patel frappe fort avec Monkey Man : un thriller audacieux et captivant    Pays-Bas : Un pont d'Amsterdam nommé en hommage au «Van Gogh marocain»    Morocco rescues 118 migrants near Tarfaya    Kénitra : Arrestation d'un sans-papiers pour soupçons de coups et blessures suivis de mort    Les touristes britanniques prennent d'assaut l'aéroport de Marrakech après un warning du Foreign Office [Vidéo]    La France autorise les Emirats à céder 30 Mirage 2000-9E au Maroc    Le Maroc va lancer une étude sur le développement de ses aéroports à l'horizon 2045    Annonce officielle d'une usine de drones israéliens au Maroc    Les températures attendues ce lundi 15 avril 2024    Le temps qu'il fera ce lundi 15 avril 2024    Tarfaya: La Marine Royale porte assistance à 118 candidats à la migration irrégulière    Tunisie: Les réserves des barrages à un niveau critique    Attaque iranienne contre Israël: Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU    Attaque de Sydney: L'agresseur semble avoir ciblé les femmes, d'après la police    Maha Gmira : L'intelligence artificielle à travers une vision féminine    Botola Pro D 1 / MAT-IRT (1-1) : Un derby du Nord de la honte    MAGAZINE : Sanaa Alaoui, ardeur des braves    Festival : Trois cents cinéastes au FICAK    Spectacle : Un éléphant en Méditerranée    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le journaliste Younes Masskine, licencié de «Akhbar al-Yaoum», dénonce une procédure «arbitraire»
Publié dans Barlamane le 10 - 10 - 2020

Le rédacteur en chef du quotidien «Akhbar al–Yaoum», Younes Masskine, a déclaré avoir été licencié par les détenteurs du journal. Il dénonce une procédure «arbitraire» dans la forme et dans le fond.
La société éditrice de «Akhbar al–Yaoum» a rompu abusivement le contrat de collaboration qui la liait avec le journaliste Younes Masskine, a déclaré ce dernier dans un post Facebook amer, le 9 octobre. Les réactions qui s'en sont suivies ont dénoncé un licenciement «sans cause réelle et sérieuse». La rédactrice en chef de la version électronique du site a annoncé attendre le sort de M. Maskine, déclarant que «c'est toute une rédaction qui est en souffrance.»
M. Masskine, l'une des recrues les plus chevronnées du journal a déclaré : «J'annonce à toute personne ayant des liens ou des obligations financières, administratives ou commerciales avec Media 21, qui publie le journal Akhbar al-Youm, que j'ai reçu aujourd'hui une mise en demeure du propriétaire de la majorité absolue du capital de la société susmentionnée, portant la décision de me dispenser de toute mission au sein de l'entreprise, laquelle décision a été prise de manière arbitraire et sans aucun respect des formalités et procédures prévues par la loi. En conséquence, je porte à la connaissance de tous, en particulier certaines parties prenantes, que je ne suis plus autorisé, à compter d'aujourd'hui, à assumer de nouvelles obligations ou à remplir des obligations antérieures que j'avais supervisées.»
Selon nos sources, les subventions accordées par le gouvernement au journal en avril cristallisent les tentions. Akhbar al-Yaoum souffre, depuis plusieurs années, de la baisse des recettes issues des ventes en kiosques, des abonnements et des revenus publicitaires. Les journalistes «se sont vus promettre qu'ils seraient payés régulièrement», quand Younes Masskine a pris le relais lorsque l'entreprise n'avait pas les fonds nécessaires pour payer les salaires. Il aurait réclamé que l'enveloppe débloquée au titre de l'année 2019 soit consacrée au règlement de leur situation, jugée alarmante.
Créé par Taoufik Bouachrine, le patron de presse déchu condamné pour «traite d'êtres humains», «abus de pouvoir à des fins sexuelles», «viol et tentative de viol» à quinze ans de prison, Akhbar al-Yaoum (réputé proche du Parti justice et développement (PJD, islamiste), propriété de la société Média 21, avait dévoilé un plan social comprenant des suppressions de poste et procédé à des renvois très contestés d'une partie de ses équipes.
Crise ouverte
Car les journalistes dénoncent des licenciements abusifs et des baisses de salaires pour les employés, qui ont mené plusieurs grèves, tandis que la direction se verse des salaires mirobolants, dont le frère et l'épouse de Toufik Bouachrine, objets de tous les griefs.
Ils fustigent également une liste nominative de journalistes remerciés, établie par la direction sur des critères très aléatoires.
Les journalistes ont observé en octobre 2019 trois jours de grève pour protester contre « un plan inique » et avaient manifesté devant les locaux du journal à Casablanca pour réclamer le versement de leurs rémunérations. Plusieurs plumes collaborant avec le journal, ont fait part, dans une lettre de soutien au journaliste, de leur « malaise » face à des « dépassements » liées au plan social et à la situation interne du quotidien.
Lourdement endettée, Média 21 avait annoncé la chute de ses revenus en raison d'un contexte économique « très difficile ».
Scandales, scandales
Empêtré dans un grand scandale sexuel qui a ému l'opinion publique, l'ex-propriétaire du journal, Toufik Bouachrine, a été reconnu coupable de toutes les charges retenues contre lui. Ses victimes ont obtenu des indemnisations allant de 100 000 à 500 000 dirhams. L'accusation a été fondée sur deux plaintes, trois témoignages à charge et cinquante vidéos saisies dans son bureau lors de son arrestation. Des images très explicites, dont certaines démontrent «des pratiques abjectes».
Fin mai, la justice a placé en détention préventive l'ex-rédacteur en chef du quotidien, Soulaiman Raissouni, soupçonné de crimes sexuels. Le journaliste de 48 ans a été interpellé à la suite d'accusations publiées sur Facebook par un militant pour les droits des personnes LGBT. Le juge d'instruction près de la cour d'appel de Casablanca a décidé «de placer Soulaiman Raissouni en détention préventive pour les besoins d'une enquête sur des faits présumés d'attentat à la pudeur avec violence et séquestration», au terme de sa garde. Son procès reprendra fin octobre.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.