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Première en Europe : le Danemark fait une croix sur le vaccin d'AstraZeneca
Publié dans Barlamane le 14 - 04 - 2021

Le Danemark est devenu mercredi le premier pays européen à annoncer l'abandon du vaccin d'AstraZeneca contre la Covid-19, justifiant ce choix radical par les effets secondaires «rares», mais «graves», malgré les feux verts du régulateur européen et de l'OMS pour l'utiliser.
Après deux cas graves, dont l'un fatal, de caillots sanguins chez des personnes ayant reçu une première injection, le pays nordique avait déjà, le premier, entièrement suspendu le 11 mars l'utilisation du vaccin, le temps d'étudier plus profondément ses effets secondaires.
Mercredi, le couperet est tombé : malgré les avis du régulateur européen et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) favorables à son usage, «la campagne de vaccination au Danemark continue sans le vaccin d'AstraZeneca», a indiqué le directeur de l'Agence nationale de Santé, Søren Brostrøm, lors d'une conférence de presse.
«Il existe une possible réaction croisée entre le vaccin et un faible nombre de plaquettes. Nous savons également qu'il existe une connexion temporelle. La réaction survient un à dix jours après la vaccination avec AstraZeneca», a-t-il souligné.
Le Danemark devient ainsi le premier pays d'Europe à faire une croix sur ce vaccin, continuant pour le moment sa campagne d'immunisation avec les seuls vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna.
«La décision a un contexte : au Danemark, la majorité de la population à risque a été vaccinée et l'épidémie est sous contrôle», a insisté le responsable sanitaire, assurant qu'il partageait l'avis de l'Agence européenne des médicaments (EMA), qui estime que les bénéfices du vaccin l'emportent sur les risques.
La majorité des pays européens qui avaient suspendu l'utilisation du vaccin l'ont reprise, le plus souvent en fixant une limite d'âge. La Norvège doit annoncer jeudi sa décision.
Ailleurs, l'Afrique du Sud y a aussi renoncé en février, car son efficacité est mise en doute face au variant qui ravage le pays. Les Etats-Unis, tout comme la Suisse, ne l'ont toujours pas autorisé, et le Venezuela a refusé de l'autoriser en invoquant ses effets secondaires.
Retard dans le calendrier de vaccination
La suspension danoise avait été décrétée il y a un mois après des rapports décrivant des cas exceptionnels de caillots sanguins, combinés à un faible taux de plaquettes et à des saignements.
Selon une équipe médicale de l'Hôpital national d'Oslo, ces cas atypiques sont dus à «une puissante réponse immunitaire» déclenchée par le vaccin d'AstraZeneca.
Les scientifiques suspectent qu'ils soient liés aux adénovirus employés comme «vecteur viral» dans le produit du laboratoire anglo-suédois, mais aussi par celui de l'américain Johnson & Johnson.
Au Danemark, les quelque 150 000 personnes qui ont reçu une dose du sérum vont se voir proposer un autre vaccin pour leur seconde dose, selon les autorités.
Quelque 8 % des 5,8 millions d'habitants sont entièrement vaccinés et 17 % ont reçu une première dose. Selon les autorités sanitaires, l'abandon du vaccin signifie un rallongement de trois semaines au moins de l'ambitieux programme d'immunisation danois, qui prévoyait la vaccination de tous les plus de 16 ans pour le mois de juillet.
Le vaccin Johnson & Johnson, dont les premières doses ont été reçues mercredi dans le pays nordique, n'y a pas encore été déployé. Les Etats-Unis en ont suspendu l'utilisation pour enquêter sur l'apparition de cas graves de caillots sanguins.
Le laboratoire a aussitôt décidé de retarder le déploiement de son vaccin unidose en Europe, où il avait été le quatrième à obtenir une autorisation de l'Agence européenne du médicament le mois dernier.
Reste à savoir ce que le Danemark va faire de son stock de vaccins AstraZeneca dont quelque 200 000 doses dorment dans ses réfrigérateurs.
Les détruire quand la planète manque désespérément de vaccins ? Les revendre ou les donner à des pays pauvres alors que le vaccin n'est pas jugé suffisamment sûr pour soi-même ? Les principales options risquent de soulever des procès en immoralité.
«Nous voulons bien sûr que les vaccins soient utilisés», a affirmé M. Brostrøm mercredi, sans plus de détails.


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