Marrakech : Ouverture de la 93e session de l'Assemblée générale d'INTERPOL    Parlements africains : La « Déclaration de Laâyoune »    Face aux rumeurs, Barada réaffirme son plein respect de la loi    Réforme électorale : les féministes dénoncent une parité au rabais    Marrakech: Signature d'un mémorandum d'accord entre le Maroc et l'Ethiopie en matière de lutte contre les différentes formes de crimes violents et de crime organisé (DGSN)    Bouaida: Sahara marocain: la résolution 2797 du Conseil de Sécurité marque un "tournant historique"    El Mansouri détaille les avancées et les défis du développement rural    Budget 2026, santé, soutien social et investissements : Fouzi Lekjaa répond aux critiques    Le Maroc a connu une transformation industrielle profonde ces deux dernières décennies    Offshoring. Le Maroc lance son Plan 2030    XIX Congrès Mondial de l'Eau : Le Maroc abrite la réflexion mondiale sur la durabilité des ressources hydrauliques    L'ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni élu vice-président de la 34eme session de l'assemblée de l'OMI    Banque de projets Tourisme : plus de 900 projets clés en main prêts à l'investissement dans 60 provinces du Royaume    La Bourse de Casablanca démarre dans le vert    Ukraine : Un « futur accord » de paix devra maintenir son entière « souveraineté »    Tebboune absent du sommet du G20 : un problème de santé derrière le retrait    Suspension de vols vers le Venezuela après un avertissement sécuritaire américain    Washington Post rouvre le dossier : un journaliste français condamné pour terrorisme en Algérie après avoir enquêté sur la mort suspecte d'un footballeur camerounais — le régime algérien au cœur des accusations    Süper Lig: En-Nesyri signe une belle performance avec Fenerbahçe contre Rizespor    Hakimi se sent "beaucoup mieux" et veut "disputer la CAN dans les meilleures conditions"    Tanger : Le tiktokeur "Moulinex" placé en détention dans l'affaire Benchakroun    Berrada dévoile un plan ambitieux pour moderniser l'école et réduire la surcharge des classes    Narcotrafic : Aux origines de la déferlante de cocaïne sur le Royaume    Décès de la légende du reggae Jimmy Cliff    L'OPM réinvente Shéhérazade : un voyage symphonique entre Orient et Occident    Deux films marocains au Red Sea International Film Festival    Marche Verte et fête de l'indépendance : Vif succès du Gala National organisé par le Syndicat Professionnel Marocain des Créateurs de la Chanson à Tunis    Festival Miss Citrouille des Doukkala : Zahira Talaï sacrée reine de beauté !    Décès maternels : le ministère lance une plateforme nationale de surveillance    Washington : levée des droits de douane sur certains produits agricoles brésiliens    Lancement de la 1ère Foire du Livre en Espagnol de Rabat    Gouvernance minière africaine : Signature d'un accord entre le Maroc et l'AMSG    Achraf Hakimi donne de ses nouvelles : objectif CAN, coûte que coûte    "santa claus, le lutin et le bonhomme de neige" : Un spectacle féerique pour toute la famille au cœur du pôle nord !    Centres de diagnostic d'Akdital : un projet arrêté, une réflexion nationale qui s'impose    Programme VIA 2025: de jeunes ambassadeurs de la sécurité routière à l'honneur    Botola D2 / J9 : Le MCO coleader, le RBM lanterne rouge    CDM (f) Futsal / J2 : Les Lionnes face au pays hôte ce lundi    Coupe Arabe FIFA 25 / Barrages : les 3e et 4e adversaires du Maroc identifiés ce mercredi    Younes Sekkouri : "Nous voulons plus d'apprentissage dans les entreprises"    Sahara : Boualem Sansal, le bouc émissaire de la croisade vindicative de l'Algérie contre la France (Confessions)    Nigeria : 50 élèves enlevés d'une école catholique échappent à leurs ravisseurs    UEFA Foundation for Children: Tibu Africa officiellement sélectionnée    Prévisions météorologiques pour lundi 24 novembre 2025    Archéologie : L'arganier, un savoir-faire né dans la région d'Essaouira depuis plus de 150 000 ans    Doha : le Maroc doublement primé lors de l'événement Fashion Trust Arabia    Rabat : création du Forum Marocain des Sciences de l'Education    ONU: Le Maroc clôt avec succès sa présidence de la Conférence sur l'établissement d'une zone exempte d'armes de destruction massive au Moyen-Orient    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Première en Europe : le Danemark fait une croix sur le vaccin d'AstraZeneca
Publié dans Barlamane le 14 - 04 - 2021

Le Danemark est devenu mercredi le premier pays européen à annoncer l'abandon du vaccin d'AstraZeneca contre la Covid-19, justifiant ce choix radical par les effets secondaires «rares», mais «graves», malgré les feux verts du régulateur européen et de l'OMS pour l'utiliser.
Après deux cas graves, dont l'un fatal, de caillots sanguins chez des personnes ayant reçu une première injection, le pays nordique avait déjà, le premier, entièrement suspendu le 11 mars l'utilisation du vaccin, le temps d'étudier plus profondément ses effets secondaires.
Mercredi, le couperet est tombé : malgré les avis du régulateur européen et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) favorables à son usage, «la campagne de vaccination au Danemark continue sans le vaccin d'AstraZeneca», a indiqué le directeur de l'Agence nationale de Santé, Søren Brostrøm, lors d'une conférence de presse.
«Il existe une possible réaction croisée entre le vaccin et un faible nombre de plaquettes. Nous savons également qu'il existe une connexion temporelle. La réaction survient un à dix jours après la vaccination avec AstraZeneca», a-t-il souligné.
Le Danemark devient ainsi le premier pays d'Europe à faire une croix sur ce vaccin, continuant pour le moment sa campagne d'immunisation avec les seuls vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna.
«La décision a un contexte : au Danemark, la majorité de la population à risque a été vaccinée et l'épidémie est sous contrôle», a insisté le responsable sanitaire, assurant qu'il partageait l'avis de l'Agence européenne des médicaments (EMA), qui estime que les bénéfices du vaccin l'emportent sur les risques.
La majorité des pays européens qui avaient suspendu l'utilisation du vaccin l'ont reprise, le plus souvent en fixant une limite d'âge. La Norvège doit annoncer jeudi sa décision.
Ailleurs, l'Afrique du Sud y a aussi renoncé en février, car son efficacité est mise en doute face au variant qui ravage le pays. Les Etats-Unis, tout comme la Suisse, ne l'ont toujours pas autorisé, et le Venezuela a refusé de l'autoriser en invoquant ses effets secondaires.
Retard dans le calendrier de vaccination
La suspension danoise avait été décrétée il y a un mois après des rapports décrivant des cas exceptionnels de caillots sanguins, combinés à un faible taux de plaquettes et à des saignements.
Selon une équipe médicale de l'Hôpital national d'Oslo, ces cas atypiques sont dus à «une puissante réponse immunitaire» déclenchée par le vaccin d'AstraZeneca.
Les scientifiques suspectent qu'ils soient liés aux adénovirus employés comme «vecteur viral» dans le produit du laboratoire anglo-suédois, mais aussi par celui de l'américain Johnson & Johnson.
Au Danemark, les quelque 150 000 personnes qui ont reçu une dose du sérum vont se voir proposer un autre vaccin pour leur seconde dose, selon les autorités.
Quelque 8 % des 5,8 millions d'habitants sont entièrement vaccinés et 17 % ont reçu une première dose. Selon les autorités sanitaires, l'abandon du vaccin signifie un rallongement de trois semaines au moins de l'ambitieux programme d'immunisation danois, qui prévoyait la vaccination de tous les plus de 16 ans pour le mois de juillet.
Le vaccin Johnson & Johnson, dont les premières doses ont été reçues mercredi dans le pays nordique, n'y a pas encore été déployé. Les Etats-Unis en ont suspendu l'utilisation pour enquêter sur l'apparition de cas graves de caillots sanguins.
Le laboratoire a aussitôt décidé de retarder le déploiement de son vaccin unidose en Europe, où il avait été le quatrième à obtenir une autorisation de l'Agence européenne du médicament le mois dernier.
Reste à savoir ce que le Danemark va faire de son stock de vaccins AstraZeneca dont quelque 200 000 doses dorment dans ses réfrigérateurs.
Les détruire quand la planète manque désespérément de vaccins ? Les revendre ou les donner à des pays pauvres alors que le vaccin n'est pas jugé suffisamment sûr pour soi-même ? Les principales options risquent de soulever des procès en immoralité.
«Nous voulons bien sûr que les vaccins soient utilisés», a affirmé M. Brostrøm mercredi, sans plus de détails.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.