L'ancien ministre français et commissaire européen Michel Barnier, et candidat au congrès des Républicains pour l'élection présidentielle de 2022 en France, a estimé dans un entretien radio qu'un président de la République doit «assumer l'histoire de son pays» et a indiqué que lui «ne donnerait pas dans la repentance». Michel Barnier, candidat à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2022, ancien ministre et ex-négociateur en chef de l'Union européenne chargé de la préparation des relations futures avec le Royaume-Uni, a indiqué ce dimanche 17 octobre dans un entretien radio que, s'il était élu, il ne «donnerait pas dans la repentance» sur les questions mémorielles et historiques. «On doit éviter de s'excuser en permanence», a-t-il ainsi asséné. «Le président de la République doit assumer l'histoire de son pays», a poursuivi l'ancien commissaire européen dans des propos largement relayés par la presse, mentionnant une histoire de France où il y a «plus de lumière que d'ombres». «Il faut se méfier d'un excès de repentance», a-t-il néanmoins souligné. Interrogé sur le massacre du 17 octobre 1961, il a estimé que la France avait «un devoir de vérité après une tragédie de cette nature».