Une enquête a été ouverte pour des faits présumés de terrorisme après l'attaque à la machette perpétrée récemment par un homme dans deux églises d'Algésiras. Il n'avait pas d'«antécédents» et aucune procédure administrative contre lui n'avait été lancée. L'auteur de l'assassinat d'un sacristain le 25 janvier à Algesiras, dans le sud de l'Espagne, n'était pas en instance d'expulsion, ne possédait pas un passeport et aucune demande contre lui n'avait été émise par les services espagnols, selon plusieurs sources médiatiques qui citent des vérifications effectuées sur le cas de l'intéressé. L'assassin, Yassin Kanjaa, un marocain de 25 ans, a également grièvement blessé un autre prêtre dans une autre église d'Algésiras. Il n'avait «pas d'antécédents pénaux ou en matière de terrorisme en Espagne ou dans des pays alliés» et n'était pas surveillé par les services espagnols, avaient assuré les autorités espagnoles. « Aucune procédure d'expulsion n'avait été ouverte» contre Kanjaa, arrêté immédiatement après les attaques, indiquent des sources de barlamane.com. La maison de ce dernier a été perquisitionnée et «tous les effets saisis étaient analysés» par les enquêteurs. Selon plusieurs médias, il vivait tout près des églises attaquées. Selon ABC Sevilla, aucun signe de radicalisation ne figure sur le dossier du suspect et il n'était pas surveillé par les autorités espagnoles «ni ces derniers jours ni auparavant», précise encore le média espagnol.