Israël a annoncé avoir expulsé 171 militants supplémentaires de la Flottille pour Gaza « Sumud » à laquelle 6 Marocains ont pris part. La plupart des détenus de ladite flottille sont de nationalités occidentales. Parmi les personnes relâchées ce lundi, la Suédoise Greta Thunberg, dont la photo a été diffusée avec deux autres femmes à l'aéroport international Ben Gourion près de Tel-Aviv, habillées d'un survêtement gris utilisé pour les prisonniers israéliens. « 171 provocateurs supplémentaires de la flottille [...], dont Greta Thunberg, ont été expulsés aujourd'hui d'Israël vers la Grèce et la Slovaquie », a écrit le ministère des AE sur X. Le ministère israélien a donné des indications sur les nationalités expulsées ce lundi. On y retrouve des ressortissants de Grèce, d'Italie, de France, d'Irlande, de Suède, de Pologne, d'Allemagne, de Bulgarie, de Lituanie, d'Autriche, du Luxembourg, de Finlande, du Danemark, de Slovaquie, de Suisse, de Norvège, du Royaume-Uni, de Serbie et des Etats-Unis. Selon des informations recueillies par Hespress, tous les détenus aux mains d'Israël seront expulsés hors des territoires palestiniens occupés dans les deux prochains jours. Plusieurs militants marocains ont fait partie de la flottille et avaient préparé des vidéos à l'avance pour annoncer leur arrestation par les forces israéliennes. Les sources indiquent que les avocats présents pour défendre les membres de la flottille ont indiqué qu'ils seraient remis en liberté dans les prochaines 48 heures. Sur les 6 Marocains ayant participé à cette flottille humanitaire, 4 ont déjà été libérés, mais deux autres restent encore détenus, il s'agit d'Aziz Ghali et de Abdelazim Ben Deraoui Face à l'arrestation des participants à la flottille, 98 organisations et réseaux ont signé une pétition pour réclamer la « libération immédiate des participants à la Globale Flottille Sumud », pour « l'arrêt du génocide commis à Gaza » et « la mise en œuvre immédiate des décisions des juridictions internationales » contre les responsables israéliens. « C'est avec une immense colère et indignation que les organisations et réseaux signataires de cette déclaration condamnent fermement le crime odieux » commis par l'Etat israélien, notent les signataires, soulignant que parmi ces actes on compte « l'interception de ses navires dans les eaux internationales, l'assaut des participants et participantes à bord, leur enlèvement et leur détournement forcé vers le port d'Ashdod, en territoire occupé ». « L'enlèvement des participants et participantes à la flottille humanitaire vers Gaza, représentant 44 pays, oblige tous les gouvernements de ces pays à agir rapidement et avec force pour exiger la libération immédiate de leurs citoyens détenus illégalement par les forces de l'occupation sioniste », met également en avant de la pétition. Les signataires appellent ainsi toutes les organisations et tous les réseaux de défense des droits humains dans le monde à faire pression sur les gouvernements afin qu'ils agissent d'urgence pour répondre à plusieurs demandes, dont la sécurité des détenus et leur libération immédiate, et entre autres, l'ouverture des routes pour la transit de l'aide humanitaire, la mise en œuvre des décisions de la Cour Internationale de Justice et de la Cour Pénale Internationale et la fin de l'occupation.