Depuis le 24 septembre, une fillette du nom de Bana Al-Abed et sa mère Fatemah partagent sur Twitter leur quotidien dans l'enfer d'Alep, assiégée et ravagée par les bombardements des forces de Bachar al-Assad, avec le soutien de l'allié russe. Hello world we are still alive. Wake up this morning alive. – Fatemah #Aleppo pic.twitter.com/EZz7xqbJ6E — Bana Alabed (@AlabedBana) October 3, 2016 « S'il vous plaît, arrêtez de nous tuer. J'ai besoin de paix pour devenir professeure plus tard. La guerre est en train de tuer mon rêve. » Bana n'est pas scolarisée mais sa mère veille à ce qu'elle puisse lire et apprendre comme n'importe quelle enfant. « Je lis pour oublier la guerre », écrit la petite fille sur le réseau social. Please stop killing us we need peace. I need peace to become a teacher #Aleppo pic.twitter.com/mYfF0Zmngv — Bana Alabed (@AlabedBana) September 27, 2016 Fatemah, la mère de Bana, confie que ses « trois enfants n'ont connu que la guerre». « Je ne sors jamais, parce qu'il y a toujours des bombardements», a expliqué la petite fille à une journaliste du Guardian. Sur Twitter, la famille poste quotidiennement des messages sur les bombardements incessants qui font rage à Alep. My brother Mohamed is crying now. bombs fall, I better die to let him die. – Bana #Aleppo pic.twitter.com/RRX64FZXds — Bana Alabed (@AlabedBana) October 3, 2016 Bana espère aujourd'hui que la guerre au milieu de laquelle elle vit appartiendra bientôt au passé. À noter que leur compte Twitter rassemble à ce jour plus de 53 000 abonnés. Last night was miracle, we are saved. The bombing hit directly the side of our house. – Bana #Aleppo pic.twitter.com/D7KG5Ve41F — Bana Alabed (@AlabedBana) October 3, 2016