Le roi Mohammed VI a procédé, vendredi 28 mars, à d'importantes nominations à la tête de trois institutions clés, témoignant d'une volonté affirmée d'assurer leur plein rayonnement dans les domaines de l'éducation, des droits humains et de la diplomatie institutionnelle. Rahma Bourqia a été désignée présidente du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS), succédant ainsi à Habib El Malki. Cette nomination confère à cette instance, dont les attributions sont cruciales pour l'avenir du système éducatif national, une figure académique de premier plan, connue pour son expertise en sciences sociales et son engagement dans la réflexion sur la réforme de l'enseignement au Maroc. Par ailleurs, Amina Bouayach a vu son mandat à la tête du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) reconduit, un choix qui traduit la volonté royale de garantir la continuité de l'action de cette institution, au moment où le Maroc consolide ses acquis en matière de protection et de promotion des libertés fondamentales. Dans le même élan, Mohamed Habib Belkouch a été nommé délégué interministériel aux droits de l'homme, fonction qui requiert à la fois une fine maîtrise des enjeux juridiques internationaux et une capacité à défendre les intérêts du Royaume dans ce domaine. Ces décisions incarnent la vision royale destinées à doter les institutions stratégiques du pays de profils aguerris, en mesure d'apporter une contribution substantielle aux grands chantiers marocains, qu'il s'agisse de la refonte du système éducatif, de l'ancrage des droits humains dans la culture institutionnelle, ou encore du positionnement du Maroc sur la scène internationale en tant qu'acteur engagé dans le dialogue sur les libertés et l'état de droit.