La société canadienne Stellar AfricaGold a annoncé, mercredi 16 avril, la reprise de ses travaux sur le projet aurifère de Tichka Est, situé dans le Haut Atlas marocain, à la faveur d'une campagne de prospection programmée pour l'année 2025. Le chantier a débuté par la remise en état d'une piste d'accès montagneuse longue de 8,5 kilomètres, endommagée lors du séisme qui a frappé le Royaume en 2024. Cette voie relie le village d'Analghi, situé à 1 890 mètres d'altitude, à la zone dite «B», établie à 2 500 mètres, où la société a mis au jour, lors de précédentes campagnes, une structure minéralisée orientée N80° sur plus de deux kilomètres. Cette structure aurifère s'inscrit dans un contact tectonisé entre formations calcaires et schisteuses, parcouru de veines et veinules à quartz, ankérite et calcite, accompagnées de traces de pyrite, de chalcopyrite et d'arsénopyrite. La remise en service de la piste doit précéder une campagne de tranchées mécanisées, laquelle devrait s'étendre sur trois mois. Ces fouilles, conçues pour recouper notamment une injection de diorite précédemment cartographiée ainsi qu'une zone de cisaillement repérée lors de travaux antérieurs, viseront à circonscrire une anomalie aurifère déjà documentée. Les résultats antérieurs obtenus sur le secteur comprennent, entre autres, les tranchées MT1 (3,5 g/t sur 155,7 m), MT2 (1,52 g/t sur 39,7 m et 1,58 g/t sur 8,6 m), MT3 (1,27 g/t sur 80 m), T7B (3,4 g/t sur 20 m), T6B (3,4 g/t sur 17 m) et T2B (4,56 g/t sur 15 m), selon plusieurs communiqués diffusés entre 2021 et 2022. La zone B constitue le noyau principal des investigations prévues pour 2025, bien que Stellar poursuive en parallèle des travaux de reconnaissance sur l'ensemble du périmètre sous permis, d'une superficie totale de 82 km2. Stellar indique que tous les prélèvements d'échantillons seront réalisés selon des protocoles conformes aux usages de la profession, et seront envoyés au laboratoire Afrilab pour analyses.