Réunie jeudi 15 mai dans la capitale économique, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a tenu ses assemblées générales, l'ordinaire et l'extraordinaire, sous la présidence de Chakib Alj. Ces travaux ont été l'occasion de valider les comptes de l'exercice écoulé et d'adopter une réforme statutaire d'ampleur, selon un communiqué du patronat. Réformes statutaires et continuité de gouvernance L'assemblée générale ordinaire a approuvé le rapport moral, le rapport financier et de le rapport de contrôle, portant sur l'exercice 2024, avant de donner quitus à la présidence et au conseil d'administration (CA). L'assemblée extraordinaire, quant à elle, a procédé à l'actualisation de plusieurs dispositions réglementaires. Les convocations aux assemblées se feront désormais par courrier électronique, en lieu et place des envois postaux. Il est précisé que l'élection de la présidence relève exclusivement de l'assemblée élective. En cas de vacance simultanée de la présidence et de la vice-présidence générale, la direction générale déléguée est habilitée à convoquer le CA, à la demande d'au moins un cinquième de ses membres. Nouvelle composition du conseil et règles de gouvernance Le conseil d'administration intègre désormais le président du groupe parlementaire CGEM ainsi que deux jeunes chefs d'entreprise de moins de 35 ans. Les présidents de fédérations sectorielles et de représentations régionales pourront siéger au bureau du conseil. Par ailleurs, le cumul des fonctions entre présidences de fédérations, représentations régionales et présidence nationale est désormais proscrit. Il est également interdit à tout président en exercice de se porter candidat à la vice-présidence générale. Enfin, la CGEM a décidé de supprimer l'usage de l'écriture dite inclusive dans ses textes, arguant de la nécessité de clarté normative, sans que cela ne remette en cause son engagement en faveur de la parité. Cette orientation, fondée sur les recommandations de l'Académie française, s'inscrit dans une volonté de rigueur formelle et de lisibilité. Par ces ajustements, la confédération réaffirme son attachement à une gouvernance exigeante et stable, au service de l'ensemble de ses membres – très petites, petites et moyennes entreprises, comme grandes sociétés – sur l'ensemble du territoire national.