L'Assemblée nationale a rendu publique, samedi 17 mai, la composition complète du groupe d'amitié France–Maroc, rattaché à la XVIIe législature. Cette structure parlementaire, vouée à entretenir un lien suivi avec Rabat, réunit un large éventail d'élus issus de l'ensemble de l'arc républicain. À la présidence de ce groupe figure Hélène Laporte, députée du Lot-et-Garonne (2e circonscription) et membre du Rassemblement national (RN). Autour d'elle, le bureau se compose de onze vice-présidents incarnant la diversité des tendances politiques représentées à l'hémicycle : Franck Allisio (RN), Farida Amrani (LFI–NFP), Christophe Blanchet (Démocrates), Stéphane Hablot (Socialistes et apparentés), Hanane Mansouri (UDR), Olivier Marleix (Droite Républicaine), Naïma Moutchou (Horizons & Indépendants), Franck Riester (Ensemble), Estelle Youssouffa (LIOT), Emmanuel Blairy (RN) et Salvatore Castiglione (Droite Républicaine). Le secrétariat du groupe est, quant à lui, confié à Michel Herbillon, Marietta Karamanli, Amélia Lakrafi, Nicole Le Peih et Nadège Abomangoli. Ces parlementaires assurent le suivi technique et institutionnel des activités du groupe, ainsi que la coordination des déplacements, auditions et travaux bilatéraux. L'administration parlementaire affecte à cette cellule un soutien dédié, assuré par Solange Gombert. Une composition à l'image de la pluralité politique française Le groupe rassemble une large palette d'élus répartis sur l'ensemble des commissions permanentes de l'Assemblée, traduisant ainsi la transversalité de son champ d'action. Sur les questions économiques, on retrouve Marie-Noëlle Battistel (Socialistes), Géraldine Grangier et Marine Hamelet (RN), Romain Daubié (Démocrates), Christophe Naegelen (LIOT), Stéphane Peu (GDR), Angélique Ranc (RN) et Marie-Agnès Poussier-Winsback (Horizons). Les finances publiques sont suivies notamment par David Amiel (Ensemble), Philippe Brun (Socialistes), Anthony Boulogne, Jocelyn Dessigny, Yaël Ménache (RN), Charles Rodwell (Ensemble), Corentin Le Fur (Droite Républicaine), Benjamin Lucas-Lundy (Ecologiste et social), Emmanuel Maurel (GDR) et Gérault Verny (UDR). Les questions sociales, éducatives et sanitaires mobilisent de nombreux membres : Eric Bothorel (Ensemble), Géraldine Grangier, Serge Muller, Christophe Bentz, Frédéric Falcon (RN), Anne-Sophie Ronceret (Ensemble), Zina Hamame et Karen Erodi (LFI–NFP), Fanny Dombre Coste (Socialistes), Paul-André Colombani (LIOT), Sylvie Bonnet (Droite Républicaine), ainsi que Estelle Mercier (Socialistes). L'éducation et la culture sont suivies par Céline Calvez, Véronique Riotton (Ensemble), Virginie Duby-Muller (Droite Républicaine), José Gonzalez (RN) et Fabrice Brun (Droite Républicaine). Dans le domaine diplomatique et stratégique, le groupe compte plusieurs élus membres de la commission des affaires étrangères : Sébastien Chenu, Michel Guiniot, Stéphane Rambaud, Jorys Bovet (RN), Alain David, Dieynaba Diop, Aurélien Taché, Perceval Gaillard (GDR et LFI–NFP), Guillaume Gouffier Valente (Renaissance), Michèle Tabarot, Nicolas Forissier, Vincent Jeanbrun (Droite Républicaine), Laurent Mazaury (LIOT) et Hanane Mansouri (UDR). À la défense nationale s'intéressent, entre autres, Marie-Laure Blin, Karl Olive, François Cormier-Bouligeon, Anne Le Hénanff (Droite Républicaine, Ensemble, Horizons), Michèle Martinez, Pascal Jenft, Matthieu Marchio (RN), ainsi que Bastien Lachaud (LFI–NFP) et Guillaume Garot (Socialistes). Les enjeux liés à l'écologie, à la transition énergétique et au développement durable réunissent Olivier Becht, Danielle Brulebois, Anthony Brosse (Ensemble), Sandrine Josso (Démocrates), David Magnier (RN) et Eric Michoux (UDR). Le champ législatif et institutionnel est représenté par Sophie Blanc (RN), Ludovic Mendes (Ensemble), Ian Boucard (Droite Républicaine) et Stéphane Mazars (Ensemble). Un instrument diplomatique souple, au service du dialogue parlementaire Le groupe d'amitié France–Maroc ne dispose d'aucune prérogative normative mais il constitue un levier d'influence discret dans la diplomatie d'influence et les échanges interparlementaires. Les membres s'y investissent souvent à titre personnel, notamment lors des réceptions officielles, missions d'observation, travaux de coopération ou invitations d'autorités étrangères. Son pluralisme est autant politique que territorial : il compte des élus issus de toutes les régions, y compris de l'Outre-mer, à l'instar de Perceval Gaillard (La Réunion) ou Estelle Youssouffa (Mayotte). Dans une période où les relations franco-marocaines traversent une phase lumineuse, la reconfiguration de ce groupe d'amitié constitue un signal de continuité. Son existence rappelle que les relations bilatérales s'inscrivent dans la durée, bien au-delà des variations de conjoncture diplomatique ou des cycles électoraux, à la faveur de la reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara.