Les recettes fiscales nettes perçues par l'administration en 2024 se sont élevées à 220,52 milliards de dirhams (MMDH), enregistrant une progression de 16 % par rapport à l'année précédente, selon le rapport d'activité publié par la Direction générale des impôts (DGI). La réalisation dépasse les prévisions inscrites dans la loi de finances (LF) pour 2024, avec un taux d'exécution de 111 %, souligne la même source. L'impôt sur les sociétés (IS) représente la part la plus importante avec 33,7 % du total, suivi par l'impôt sur le revenu (IR) à hauteur de 29,1 %, puis la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour 19,5 %, les droits d'enregistrement et de timbre (DET) à 11,7 %, les contributions sociales de solidarité (3,4 %), les majorations et autres impositions (2,3 %) et, enfin, les autres contributions obligatoires gérées par la DGI (0,3 %). À périmètre comparable, les produits nets de l'IS, de l'IR, de la TVA et des DET ont progressé respectivement de 12,9 %, 18,9 %, 23,8 % et 7,2 % sur un an. En termes bruts, les recettes fiscales globales ont atteint 242,48 MMDH, en augmentation de 16,1 % par rapport à 2023, dépassant de 14,9 % les attentes de la LF-2024. Le montant des remboursements, dégrèvements et restitutions liquidés en 2024 s'est établi à près de 22 MMDH, en hausse annuelle de 19,6 %, correspondant à un taux de réalisation de 168,1 % au regard de l'objectif initialement fixé.