Le secrétariat d'Etat chargé de la pêche maritime a formellement démenti les accusations relayées, samedi, par un site électronique, concernant une prétendue «destruction des ressources halieutiques à travers la capture de sardines juvéniles par des chalutiers côtiers au niveau du port de Laâyoune». Dans un communiqué publié dimanche, le secrétariat d'Etat a dénoncé comme étant «de pures contrevérités, allégations infondées et mensonges» les propos contenus dans l'article incriminé, tout en apportant des précisions circonstanciées sur l'activité de pêche dans ce port. Des contrôles quotidiens et rigoureux Ledit département rappelle que les chalutiers côtiers opérant à Laâyoune ont entamé la campagne sardinière du 16 au 27 juin, période au cours de laquelle les débarquements ont totalisé 17 000 tonnes. Des prélèvements quotidiens ont été effectués sur place par les services de la délégation locale de la pêche maritime et par l'Institut national de recherche halieutique (INRH), révélant des tailles de sardines conformes à la réglementation : «un maximum de 33 pièces par kilogramme en moyenne a été relevé le 20 juin, et un minimum de 22 pièces le 26 juin». Dans le cadre de ses missions de surveillance, une commission centrale dépêchée par le secrétariat d'Etat a mené, entre le 17 et le 22 juin, une opération d'inspection des débarquements des chalutiers côtiers au port de Laâyoune. Une seule infraction a été relevée, pour fausse déclaration, sans rapport avec la capture de sardines juvéniles. Gestion durable et réglementation stricte S'agissant de la production de farine et d'huile de poisson, le département précise que seuls les résidus issus des unités d'exportation et de congélation y sont destinés, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur. Les unités de congélation, pour leur part, peuvent orienter leur production selon les accords commerciaux conclus avec leurs clients, y compris les entreprises d'élevage ou d'engraissement piscicole. Souhaitant préserver les équilibres biologiques, le secrétariat d'Etat a mis en œuvre un programme d'aménagement des petits pélagiques, fixant notamment des quotas par unité d'exploitation et des tailles minimales de capture. Il réaffirme son attachement à l'application stricte des sanctions prévues par la législation nationale, et déclare «ne tolérer aucune infraction portant atteinte aux ressources halieutiques ou aux espèces juvéniles». Il en appelle, enfin, à la responsabilité des médias, les invitant «à se référer aux sources officielles et à s'abstenir de relayer des rumeurs ou des informations inexactes».