Trois condamnations en quelques jours, c'est le début de la fin pour Hicham Jerando. "Dbibina" l'a compris et observé, et Jerando a dû aussi le capter. Mais lui, au lieu de faire amende honorable et d'essayer de se rabibocher avec la justice canadienne et de se faire oublier des Marocains, il hurle de plus belle. «Le mauvais perdant type», se dit "Dbibina", sauf que dans ce jeu avec la justice canadienne, être mauvais perdant signifie devenir prisonnier pour longtemps. Et franchement, "Dbibina" se dit que c'est mérité. Jerando a plongé une de ses nombreuses victimes, Me Saïd Lemtiri, dans un état de dépression et d'angoisse très élevé, et les juges canadiens, saisis par l'avocat casablancais, ont demandé à Jerando des preuves, des éléments pour étayer ses insultes et ses accusations contre Me Lemtiri. Rien. Donc 165 000 dollars d'amende et l'ordre de retirer ses vidéos contre Me Lemtiri. Il ne l'a pas fait et la Cour du Québec l'a condamné voici deux semaines à 30 jours de prison ferme, 100 heures de travail d'intérêt général et 10 000 dollars d'amende pour outrage au tribunal. Et comme le pensait "Dbibina", le droit et la justice tardent parfois à s'imposer, mais ce n'est qu'une question de temps. La semaine dernière, un autre jugement définitif a été émis par la même Cour du Québec, cette fois en faveur du magistrat Abderrahim Hanine, et toujours contre Jerando, pour harcèlement et tentative d'extorsion. Et c'est encore 30 jours de prison ferme, 150 heures de travail social et 10 000 dollars. "Dbibina" sait très bien que l'affaire ne s'arrêtera pas là parce que, même après ces trois jugements en quelques jours, Jerando continue de faire exactement ce pour quoi il a été condamné trois fois, c'est-à-dire du harcèlement, de l'intimidation, de la diffamation et de la calomnie. ⸻ Ah oui, c'est vrai, se rappelle "Dbibina", il ajoute autre chose et aggrave son cas : cette fois, Jerando insulte carrément les juges canadiens en les accusant de toucher de l'argent du Maroc. "Dbibina" sait qu'il n'est pas psy, mais le comportement de Jerando l'intrigue par son incohérence. Comment expliquer que ce père de famille, tranquille, ait pu se jeter lui-même dans le piège qui se referme sur lui ? Comment a-t-il pu croire une seule seconde que s'attaquer à des gens, connus ou non, avec des mensonges, allait lui assurer une vie prospère ? Et pourtant la justice canadienne l'a prévenu plusieurs fois, mais lui a continué de croire en ses «sources», comme Hijaouy ou Ilyas El Omari. Ce dernier est en relation avec Jerando, c'est connu, et il le manipule comme il a manipulé tant de personnes avant lui. "Dbibina" vient d'en avoir la confirmation après cette vidéo de Jerando où il défend bêtement, stupidement El Omari, qui lui a vendu l'idée de son parti créé en 2006 pour «libérer Sebta et Melillia». Alors, bien sûr, comme d'habitude, il prend la défense d'El Omari contre les services marocains, qui auraient, selon lui, empêché cette «libération» des deux villes du Nord du Maroc. Cette vidéo sur El Omari prouve à "Dbibina" la bêtise de Jerando, mais d'autres vidéos, publiées après le troisième jugement, tombé le 25 juillet, prouvent pour leur part sa folie. Une folie qui grossit de jour en jour. Et "Dbibina" en est estomaqué. Il vient de visionner une des dernières «œuvres» de Jerando, celle où il mélange tout, implique tout le monde, sans aucun souci de vraisemblance. Mais l'idée est unique, et elle tourne autour du meurtre de Jerando : «une balle dans la tête», dit-il crânement. Pour cela, dans sa vidéo, il implique une personne fictive du nom de Mohamed Bakkali, le conseiller royal El Himma, les services marocains et le frère de Hicham Mandari. Pour lui, plus c'est épais, plus ça passe. Et "Dbibina" sourit en voyant que Jerando attend de subir le sort réservé à Khashojji, le journaliste saoudien mort à Istanbul. Rien que ça ! Et il prévient que s'il lui arrive quelque chose, les services marocains en seront responsables. Mais, se dit "Dbibina", ce qui va arriver à Jerando, Jerando en est seul responsable. S'il pense s'en tirer après avoir accusé les juges canadiens de corruption, c'est qu'il est encore plus stupide et plus fou qu'on ne peut l'imaginer. Et encore, plusieurs autres jugements l'attendent, qui seront prononcés par ces juges qu'il accuse d'être «corrompus». Anyway, en se repassant tout ce film, "Dbibina" comprend que Jerando n'est pas du tout l'activiste qu'il prétend être, mais un vulgaire escroc appâté par les manigances fomentées par Hijaouy, El Omari, Lmrabet et Manhoussi (Hocine Majdoubi), qui ont su le manipuler avant de le laisser tomber quand il est devenu trop toxique. Et puis, avec le temps, il a sombré doucement dans ce qui ressemble à de la folie. La preuve, "Dbibina" l'a eue avec son histoire de Khashojji et aussi ses deux dernières sorties en français, l'une filmée et l'autre écrite. ⸻ Dans la vidéo filmée, il s'en prend à la justice canadienne et se dit menacé de mort, mais c'est l'écrit qui retient l'attention. 52 fautes d'orthographe en 26 lignes, 52 fautes d'orthographe en 220 mots, une faute sur quatre mots ! Le type se dit militant, activiste, engagé, mais le type aurait dû s'instruire avant. Lui qui méprise tout le monde et se moque des gens, est du même niveau d'éducation que Zkiko, alias "ould lquatriame". A-t-il étudié un jour ? Et s'il a étudié, il n'a pas retenu grand-chose, remarque "Dbibina" ; ah si, il sait quand même écrire son nom correctement, et Canada aussi. Et voilà un petit aperçu de sa 'prose', pour que le lecteur comprenne : «Ingérance sur le sol canadien, ces gens poursuit les voix libre qui dénonce leur crimes au Maroc. Il cherche a faire taire tous voix libre marocain a l'étranger par ce que personne ne peut parler a l'interieur du pays / liser le journal francais le monde et le journal espagnol l'indepenté qui ete capable de parler sur le sujet / espoiner mes appel avec un résident marocain qui s'appel youssef Ezzerouali. Ces video qui a publier sur mes appel acec lui sont tjs surbsa chaine youtube.» "Dbibina", gentiment, se dit que c'est peut-être le stress qui le fait écrire comme ça, mais non, même gentiment, ça ne passe pas. Quand on est illettré, et bien on l'est, et Jerando le confirme dans toutes ses vidéos. De l'à-peu-près, de la contradiction, de l'insulte bas de gamme, de la vulgarité, c'est ça Jerando. Et à ce degré, ça porte un nom : la perte de repères, l'instabilité, ou plus simplement la bêtise portée à un point qu'elle en devient folie. Mais comment peut-on être aussi bête quand on a fait des affaires florissantes et qu'on a monté une société de vente de costumes, qui marchait très bien, se demande "Dbibina". La réponse est que Jerando n'est pas seulement bête, mais aussi cinglé, fou. Comment avoir toute sa raison en accusant de corruption des juges qui viennent de le condamner pour outrage au tribunal. Peut-on avoir toute sa tête en pensant que les Marocains vont le «découper», comme il dit dans une de ses dernières vidéos. Quel type d'homme est Jerando, qui envoie sa famille en prison au Maroc, qui sème le malheur autour de lui, qui se voit abandonné par les Marocains du Canada. "Dbibina" se demande encore si la place de Jerando est dans une prison pour un mois ou dans un asile d'aliénés pour quelques années, le temps qu'il guérisse. Après, il pourra rendre des comptes à la justice.