Le Maroc a importé 116 tonnes de papier d'emballage au sulfite en 2024, soit une baisse annuelle moyenne de 5,2 % depuis 2013, selon les données d'IndexBox. Ces achats ont représenté 5,2 % de la valeur totale africaine, pour un prix unitaire de 4 674 dollars la tonne, le plus élevé du continent. En valeur, les importations marocaines ont reculé en moyenne de 4,7 % par an sur la décennie. Echanges extérieurs du Maroc et position continentale En matière d'exportations, le Maroc a expédié 106 tonnes en 2024, soit 7,9 % du volume total africain, avec une croissance annuelle moyenne de 22,9 % depuis 2013. En valeur, ces ventes ont atteint 7,3 % du total continental, avec un rythme moyen de +44,9 % par an. Le prix unitaire à l'exportation marocain s'est établi à 1 485 dollars la tonne, l'un des plus faibles d'Afrique, mais avec une progression moyenne annuelle de 17,9 % depuis 2013. À l'échelle continentale, les importations africaines ont totalisé 6 600 tonnes en 2024, en hausse de 16 % par rapport à 2023. L'Egypte domine avec 4 100 tonnes (61 % du total), suivie de l'Afrique du Sud (618 tonnes, soit 9,3 %), de l'Algérie (261 tonnes), de l'Ethiopie (251 tonnes), de la Tunisie (219 tonnes), du Burkina Faso (206 tonnes) et du Soudan (156 tonnes). Le Maroc, avec 116 tonnes, se situe en fin de classement. En valeur, l'Egypte est premier importateur avec 6,3 millions de dollars (60 % du total), devant l'Afrique du Sud (1,1 million, 11 %) et le Maroc (5,2 % du total africain). L'Egypte a vu la valeur de ses importations croître de 4,4 % par an depuis 2013, tandis que l'Afrique du Sud a progressé de 1,8 % et le Maroc reculé de 4,7 %. Consommation et production africaines La consommation africaine a reculé de 0,3 % en 2024 à 120 000 tonnes. En valeur, le marché est passé à 264 millions de dollars (–12,4 % par rapport à 2023). Les trois principaux consommateurs sont la République démocratique du Congo (30 000 tonnes), l'Egypte (18 000 tonnes) et le Kenya (15 000 tonnes), représentant ensemble 53 % du total. En valeur, la République démocratique du Congo (64 millions), l'Afrique du Sud (41 millions) et l'Ouganda (36 millions) occupent les trois premières places, avec ensemble 53 % du marché. La consommation par habitant atteint 298 kg pour 1 000 personnes en République démocratique du Congo, 263 kg au Kenya et 252 kg en Ouganda. Depuis 2013, la République démocratique du Congo enregistre un taux de –1,2 % par an, tandis que les autres grands consommateurs connaissent également un recul par habitant. La production africaine a reculé de 0,4 % en 2024 à 115 000 tonnes, après trois années de hausse. Sa valeur, estimée à 246 millions de dollars, a connu un repli marqué. Les trois premiers producteurs sont la République démocratique du Congo (30 000 tonnes), le Kenya (15 000 tonnes) et l'Egypte (15 000 tonnes), soit 53 % de la production totale. Prix, exportations et perspectives En 2024, le prix moyen d'importation en Afrique s'est établi à 1 590 dollars la tonne, en baisse de 2,8 % par rapport à 2023. Le Maroc affiche le prix le plus élevé (4 674 dollars), suivi du Burkina Faso, tandis que l'Algérie est en bas de l'échelle (691 dollars). De 2013 à 2024, le Burkina Faso a enregistré la plus forte hausse de prix (+18,6 % par an). Les exportations africaines ont bondi à 1 300 tonnes en 2024 (+146 % sur un an), pour une valeur de 2,2 millions de dollars. L'Egypte domine largement avec 1 100 tonnes (85 % du total), suivie du Maroc (106 tonnes, 7,9 %), du Burkina Faso (49 tonnes) et de l'Afrique du Sud (40 tonnes). En valeur, l'Egypte occupe la première place avec 1,7 million de dollars (80 % du total), devant le Burkina Faso (192 000 dollars, 8,9 %) et le Maroc (7,3 %). Le prix moyen à l'exportation en Afrique a diminué de 19,8 % en 2024 à 1 602 dollars la tonne. Les tarifs les plus élevés sont observés au Burkina Faso (3 934 dollars) et les plus faibles au Maroc (1 485 dollars). Selon IndexBox, le marché africain devrait croître en moyenne de 0,9 % par an en volume et de 1,1 % en valeur entre 2024 et 2035, atteignant 133 000 tonnes et 297 millions de dollars. «La demande devrait demeurer orientée à la hausse, mais sans envolée, portée par les besoins croissants de l'emballage et de la transformation alimentaire», conclut le rapport.