Le Maroc abritera en janvier 2026 la première édition du World Advanced Manufacturing & Future Mobility Expo (WAM Maroc), événement présenté comme une rencontre majeure entre gouvernements, entreprises internationales, jeunes pousses et investisseurs. Les organisateurs soulignent que cette manifestation constituera un espace de dialogue pour l'ensemble de «l'écosystème de l'innovation industrielle», orienté vers la croissance, la durabilité et la coopération. Un rendez-vous placé sous patronage institutionnel Selon les promoteurs de la manifestation, le WAM Maroc bénéficie de l'aval du ministère de l'industrie et du commerce et reçoit l'appui d'organismes tels que la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et l'Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE). Il a été confié à Kaoun International, société à l'origine de GITEX Africa, dont «l'expérience reconnue dans le rassemblement de grands acteurs internationaux» est mise en avant. Les responsables affirment que l'événement entend donner «un élan décisif à l'assise industrielle du pays», en encourageant l'investissement dans des branches à forte valeur ajoutée et en instituant une plateforme de collaboration entre acteurs marocains et étrangers. Une exposition de grande ampleur Les organisateurs précisent que plus de «350 exposants, dont une moitié d'entreprises marocaines et une moitié venues de divers continents, 250 jeunes pousses et 20 000 acheteurs professionnels» sont attendus. Ils ajoutent que 45 pays seront représentés, conférant à la manifestation une portée internationale affirmée. Les secteurs mis en avant recouvrent l'automobile, l'aéronautique et la défense, les produits pharmaceutiques et les biotechnologies, l'agroalimentaire, les énergies renouvelables, la logistique, l'agriculture et le textile. Les promoteurs indiquent que «chacun de ces domaines pourra bénéficier d'un accès direct aux technologies émergentes et aux meilleures pratiques internationales». Les technologies au cœur de l'exposition L'accent sera mis sur des percées dans l'intelligence artificielle, le calcul quantique, la chaîne de blocs, l'impression tridimensionnelle et la réalité mixte. Les organisateurs relèvent qu'«une première mondiale réunira au Maroc des figures de l'intelligence artificielle de nouvelle génération, des spécialistes des technologies profondes et de l'innovation durable», aux côtés de grandes firmes technologiques telles que Huawei et Microsoft, d'opérateurs de télécommunications et de fournisseurs de solutions d'infonuagique et de cybersécurité. Près de «150 investisseurs et plus de soixante dirigeants de premier plan» sont annoncés, offrant aux jeunes pousses comme aux sociétés établies un accès direct au financement et au mentorat. Le programme prévoit «cent heures de contenu et 150 orateurs», portant sur l'intégration des technologies nouvelles dans les industries traditionnelles ou encore sur «les moyens de rendre la production africaine plus compétitive à l'échelle mondiale». Un carrefour pour l'Afrique industrielle Les organisateurs soulignent que le salon «ne saurait se limiter à une foire commerciale», mais qu'il doit fonctionner comme «un lieu d'échanges où gouvernements, centres de recherche, universités et entreprises œuvrent ensemble à la transformation des industries de demain». À leurs yeux, l'opportunité d'accueillir une telle manifestation survient à un moment où «les nations africaines cherchent à gravir les échelons de la chaîne de valeur», tandis que le Maroc dispose déjà «d'une solide base industrielle dans l'automobile et l'aéronautique». Ils insistent sur le fait que la véritable réussite du rendez-vous se mesurera «aux partenariats conclus, aux capitaux mobilisés et aux perspectives ouvertes pour les jeunes entreprises marocaines». Pour les organisateurs, ce rendez-vous constituera «une porte d'entrée vers les marchés africains en expansion» pour les sociétés étrangères et «une chance décisive pour les entrepreneurs travaillant sur des solutions d'industrie 4.0». Le WAM Maroc est présenté par ses promoteurs comme «bien plus qu'une exposition», mais comme «une déclaration de volonté sur l'avenir de l'industrie africaine et le rôle central du Maroc dans son édification».