L'avocat espagnol Manuel Navarro Peñaloza a pris la parole à Genève dans le cadre du point 2 du Conseil des droits de l'Homme (CDH), dénonçant publiquement des violences sexuelles qu'il attribue au chef du Front Polisario, Brahim Ghali. Selon son intervention, «sa cliente, Jadiyetu Mohamud Mohamed, a été victime d'abus de la part de Brahim Ghali». L'orateur a rappelé qu'il ne s'agit pas, selon lui, d'un fait isolé mais «d'un système répressif profondément enraciné dans les camps de Tindouf». L'avocat a demandé «la reconnaissance officielle de la situation de sa cliente, la condamnation des pratiques du Polisario, l'ouverture d'une enquête indépendante placée sous mandat onusien et la saisine des juridictions internationales». Dans son plaidoyer, il a appelé la communauté internationale à agir «sans délai pour préserver la dignité et les droits fondamentaux des femmes et des enfants dans ces camps».