Baptisé « E-Health », le projet repose sur un principe simple : « un patient, un dossier ». Cette nouvelle réforme s'inscrit dans une logique d'innovation et dans la volonté d'améliorer la prise en charge des patients. Désormais, chaque citoyen disposera d'un fichier médical électronique unique, accessible dans l'ensemble des hôpitaux et centres de santé du pays. Le déploiement, déjà amorcé, passe par la formation du personnel hospitalier dans plusieurs établissements pilotes. L'initiative est mise en œuvre en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Son coût est estimé à près de 13 millions de dollars. Les autorités soulignent que le système, hautement sécurisé, ne sera accessible qu'aux professionnels habilités, ce qui devrait réduire les pertes de dossiers papier et fluidifier les parcours de soins. Les données seront hébergées dans le centre national de données du gouvernement, protégé par des protocoles internationaux de sécurité et une surveillance permanente. Les patients pourront également accéder à leur dossier via un portail en ligne et une application mobile, ouvrant la voie à une médecine plus interactive et connectée.