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Le Maroc réduit ses importations de blé à 6,5 millions de tonnes en 2025-26 tandis que la consommation mondiale dépasse 1 200 millions de tonnes selon les autorités américaines
Le Maroc, premier importateur de blé en Afrique du Nord, abaisse ses achats à «6,5 millions de tonnes en 2025/26», contre «6,7 millions de tonnes un an plus tôt», selon le rapport «Grain: World Markets and Trade» publié par le Service étranger de l'agriculture (FAS) du département de l'Agriculture des Etats-Unis (USDA) et validé par le Conseil mondial des perspectives agricoles (WOAB). Dans le même temps, «la consommation intérieure de blé du Royaume atteint 10,5 millions de tonnes», confirmant l'élargissement structurel de la demande. Les cours mondiaux reflètent cette abondance : le blé tendre rouge d'hiver américain se négocie «228 dollars la tonne (≈ 2 057 dirhams)» et le maïs jaune «203 dollars la tonne (≈ 1 832 dirhams)» tandis que les prix ukrainiens chutent à «215 dollars (≈ 1 939 dirhams)». Le rapport «Grain: World Markets and Trade» publié ce mois par le Service étranger de l'agriculture (FAS) du département de l'Agriculture des Etats-Unis (USDA) et validé par le Conseil mondial des perspectives agricoles (WOAB) détaille l'évolution des échanges céréaliers mondiaux. Le document indique que «les importations marocaines de blé sont estimées à 6,5 millions de tonnes en 2025-26, soit 200 000 tonnes de moins que lors de l'exercice précédent». Dans le même temps, «la consommation intérieure de blé au Maroc atteint 10,5 millions de tonnes», ce qui traduit une demande croissante dans un pays structurellement dépendant des achats extérieurs. Blé : progression de la demande et recomposition des flux Le rapport précise que «la production mondiale de blé est portée à un niveau record en 2025/26 grâce à des hausses en Australie, dans l'Union européenne, en Russie, au Canada et en Ukraine». Dans le même mouvement, «la consommation mondiale progresse avec une hausse de l'utilisation pour l'alimentation animale et des ajustements pour l'alimentation humaine». Les stocks s'établissent à «275,3 millions de tonnes», confirmant une abondance inédite. S'agissant des prix, le rapport indique que «le prix moyen à la production aux Etats-Unis est fixé à 5,10 dollars (≈ 46 dirhams) le boisseau, soit 20 cents (≈ 1,8 dirham) de moins que l'estimation précédente». Les cours intérieurs connaissent des fluctuations : «le blé de printemps hard red spring gagne 9 dollars (≈ 81 dirhams) par tonne pour atteindre 261 dollars (≈ 2 355 dirhams), tandis que le blé tendre rouge d'hiver progresse de 8 dollars (≈ 72 dirhams) pour atteindre 228 dollars (≈ 2 057 dirhams)». Les autres catégories demeurent relativement stables. Au plan du commerce international, «les importations augmentent en Indonésie, au Nigéria, aux Philippines et au Brésil, mais diminuent dans l'Union européenne». Les exportations suivent des tendances différenciées : «elles progressent en Australie et aux Etats-Unis, mais reculent en Russie et en Ukraine». Pour le Maroc, les achats de blé demeurent considérables à «6,5 millions de tonnes en 2025/26», en phase avec une consommation domestique de «10,5 millions de tonnes». Céréales secondaires et riz : contrastes marqués Le rapport du FAS indique que «la production mondiale de maïs en 2025/26 recule légèrement, avec des baisses dans l'Union européenne, en Serbie et en Russie, malgré des hausses au Canada, en Inde et aux Etats-Unis». Toutefois, «la production américaine atteint un niveau record de 427 millions de tonnes, soutenant une prévision d'exportations de 75 millions de tonnes». Les cours reflètent ces évolutions : «le maïs américain (n°3 jaune, Golfe) se négocie à 203 dollars (≈ 1 832 dirhams) la tonne contre 197 dollars (≈ 1 777 dirhams) un mois plus tôt», tandis que «les prix ukrainiens chutent de 245 dollars (≈ 2 211 dirhams) à 215 dollars (≈ 1 939 dirhams)». Le Maroc ajuste ses besoins en maïs : «les importations sont réduites de 2,736 millions de tonnes à 1,963 million de tonnes en 2025/26». Pour l'orge, le même rapport établit que «les achats marocains tombent à 734 000 tonnes contre 1,462 million de tonnes précédemment». Malgré cette contraction des importations, «la consommation intérieure d'orge grimpe à 3,120 millions de tonnes en 2025/26», confirmant la dépendance croissante de l'élevage. Concernant le riz, le rapport souligne que «la production mondiale recule légèrement du fait d'une baisse au Vietnam, même si des hausses sont observées au Brésil et en Colombie». Les échanges mondiaux de riz sont évalués à «57,2 millions de tonnes en 2025». Les stocks finaux atteignent «184,4 millions de tonnes», témoignant d'un marché encore excédentaire. Pour le Maroc, la note ne signale pas d'importations de riz aussi significatives que pour le blé ou le maïs, confirmant que la dépendance alimentaire du Royaume demeure centrée sur les céréales panifiables et fourragères. Dans son ensemble, le rapport de septembre 2025 du FAS/USDA, validé par le WOAB, révèle un double constat : «le Maroc réduit ses importations de blé, d'orge et de maïs tout en maintenant une consommation intérieure croissante» tandis que «la planète enregistre des productions records de blé et de maïs, accompagnées d'un commerce mondial de plus de 200 millions de tonnes pour le blé, 236 millions de tonnes pour les céréales secondaires et 57 millions de tonnes pour le riz».