Le conseil national du Parti des forces citoyennes (PFC) a tenu, samedi 13 septembre à Rabat, une session extraordinaire au terme de laquelle il a validé, à une large majorité, l'absorption de sa formation par le Parti marocain libéral (PML), a appris Barlamane.com. Selon le communiqué rendu public, les membres du PFC ont exposé «la situation difficile que traverse le parti depuis la mort [en 2021] du président-fondateur, le défunt Abderrahim Lahjouji, ce qui s'est traduit par l'absence de plusieurs membres du bureau exécutif et par des entraves administratives et organiques.» Ils ont ajouté que «cette érosion structurelle [du PCF, fondé en 2001] a rendu l'option de cette agrégation politique [avec le PML] une perspective sérieuse pour sauver le projet politique du parti et garantir la pérennité de sa base militante.» Après vérification du quorum nécessaire, les membres du conseil national ont longuement échangé. Le texte affirme que, «à l'issue de ce débat, le conseil a adopté à la majorité des deux tiers la proposition du bureau exécutif relative à l'union avec le Parti marocain libéral (PML) compte tenu du partage de la référence libérale et du souci de fortifier l'action partisane commune.» Mise en place d'une direction transitoire La même source précise que les délégués ont retenu trois orientations principales. D'abord, «l'approbation du projet de fusion avec le Parti marocain libéral.» Ensuite, «la convocation d'un congrès extraordinaire dont la date et le lieu seront fixés par un comité préparatoire.» Enfin, «l'élection de Nouhad Mansouri à la tête de ce comité, avec mandat de gérer les affaires administratives et de représenter le parti auprès de l'administration et des autorités jusqu'à la tenue du congrès de fusion.» Le communiqué souligne que «le conseil national du Parti des forces citoyennes affirme que cette décision traduit la volonté de rationaliser le paysage partisan et d'unir les efforts au service de la trajectoire démocratique du pays.»