Les investissements directs chinois en Nouvelle-Zélande se sont accrus de 106 % entre 2014 et 2024 pour atteindre 1,4 milliard de dollars néo-zélandais (820 millions de dollars américains), soit une croissance annuelle moyenne de 9 %, nettement supérieure au rythme global des IDE du pays océanien, selon un rapport publié par le Conseil Nouvelle-Zélande–Chine (NZCC) et l'Institut néo-zélandais de recherche économique (NZIER). Le document souligne que la montée en puissance des capitaux chinois dans des secteurs tels que l'industrie laitière, l'alimentation animale ou encore le jeu vidéo illustre la valeur des partenariats à long terme, consolidant ainsi les relations économiques bilatérales. Lire aussi : Zones économiques spéciales : Le pari gagnant de l'industrialisation au Maroc « L'augmentation des investissements croisés contribue non seulement à développer les échanges commerciaux, mais aussi à renforcer la résilience face aux chocs futurs et à favoriser le transfert d'innovation », a déclaré John McKinnon, président du Conseil Nouvelle-Zélande–Chine, cité dans le rapport. Si une soixantaine d'entreprises néo-zélandaises disposent aujourd'hui d'une implantation en Chine, leurs investissements restent modestes, totalisant 117 millions de dollars canadiens sur la décennie écoulée. Le rapport rappelle toutefois que Beijing continue d'ouvrir son marché aux investisseurs étrangers, notamment via l'élargissement de la liste des secteurs encouragés, la réduction de la « liste négative » et l'ouverture du port franc de Hainan. Malgré les tensions géopolitiques, la confiance des entreprises néo-zélandaises en Chine demeure solide : 52 % déclarent une confiance « élevée ou très élevée » dans leurs perspectives commerciales, et 95 % se disent au moins « modérément optimistes », selon une enquête citée dans le rapport.