Le Maroc figure parmi les cinq principales économies du continent au troisième trimestre de l'année 2025, selon les dernières données publiées par la plate-forme spécialisée Statista. Le rapport souligne que l'Afrique, portée par une population jeune et un abondant potentiel en ressources naturelles, poursuit une croissance soutenue dans plusieurs secteurs – des services aux technologies, en passant par l'agriculture et les industries extractives. Outre ses réserves substantielles de pétrole, de gaz et de minerais, le continent voit émerger de puissantes entreprises issues de la finance numérique. Parmi les plus remarquables figurent l'Office chérifien des phosphates (OCP, Maroc), Kuda (Nigéria/Royaume-Uni), MTN South Africa (Afrique du Sud), Flutterwave (Nigéria), Palmpay (Nigéria), Tala (Kenya/Etats-Unis), Piggyvest (Nigéria) et Yoco (Afrique du Sud). Selon Statista, les cinq premières économies africaines au troisième trimestre 2025 sont l'Afrique du Sud, avec un produit intérieur brut (PIB) de 410,34 milliards de dollars (environ 4 044 milliards de dirhams), l'Egypte avec 347,34 milliards de dollars (3 426 milliards de dirhams), l'Algérie avec 268,89 milliards de dollars (2 654 milliards de dirhams), le Nigéria avec 188,27 milliards de dollars (1 858 milliards de dirhams) et le Maroc, qui clôt ce classement avec 165,84 milliards de dollars (1 636 milliards de dirhams). L'étude précise que l'Afrique du Sud, première économie du continent, a enregistré une hausse de 0,1 % de son PIB par rapport à la même période de l'année précédente. Cette progression résulte principalement du dynamisme des secteurs minier, industriel – notamment l'automobile, la chimie et la mécanique – ainsi que des services financiers, des télécommunications et des infrastructures (routes, chemins de fer, ports). De son côté, le Nigéria continue de bénéficier de l'étendue de son marché intérieur et de la jeunesse de sa population. Ses pôles les plus performants demeurent le pétrole, le gaz, les services et les technologies de l'information. Le rapport note que les raffineries et cimenteries du groupe Dangote ont contribué à affermir le rôle du pays comme fournisseur majeur d'énergie et de biens manufacturés. Quant au Maroc, il conserve une position stable parmi les grandes puissances économiques africaines grâce à la solidité de ses secteurs industriels, à la compétitivité de ses exportations et à l'essor de ses filières énergétiques et technologiques, confirmant son statut d'acteur structurant de la croissance régionale.