Les coprésidents du Abraham Accords Caucus – les représentants Brad Schneider (Illinois), Ann Wagner (Missouri), Debbie Wasserman Schultz (Floride) et Craig Goldman (Texas) – ont exprimé leur «profonde joie» à l'annonce d'un accord mettant fin à la guerre de Gaza. Dans un communiqué commun, ils ont déclaré être «élatés par la nouvelle selon laquelle Israël et le Hamas sont parvenus à un accord pour mettre fin à la guerre à Gaza, libérer les otages et faire affluer l'aide humanitaire dans l'enclave.» Les élus ont adressé leurs remerciements à «Donald Trump, au Premier ministre Benjamin Netanyahou et aux négociateurs des nations alliées et partenaires pour leurs efforts inlassables au service de la paix durant ces deux dernières années.» Les parlementaires ont ajouté que «lorsque tous les otages encore détenus par le Hamas seront libérés, le Caucus des Accords d'Abraham entend réunir de nouveau Israël et ses partenaires arabes afin de soutenir une paix durable, le désarmement du Hamas et la reconstruction sur des fondements de stabilité et de tolérance, afin que l'allié israélien ne soit plus jamais menacé.» Ils ont rappelé que «cette guerre dévastatrice avait débuté il y a un peu plus de deux ans, lorsque les terroristes du Hamas, soutenus par l'Iran, avaient envahi Israël, massacré près de 1 200 personnes et pris 251 otages, dont des Américains.» Depuis lors, ont-ils poursuivi, «la région a connu d'immenses destructions et plusieurs faux départs vers la paix, mais aussi le démantèlement bienvenu d'une large part du réseau de terreur iranien, ainsi que la décimation de ses programmes nucléaires et balistiques.» L'appel à une paix durable et à la reconstruction Les membres du Caucus ont salué «le rôle déterminant des Etats-Unis, sous administrations démocrates et républicaines, et le soutien bipartisan indéfectible à Israël durant la guerre.» Ils ont rappelé que Washington avait «aidé à ramener des dizaines d'otages lors de la trêve de novembre 2023, puis d'autres encore au début de 2025.» Les élus ont également exprimé leur reconnaissance «aux médiateurs ayant contribué à la conclusion de l'accord.» Le communiqué poursuit : «Nos pensées accompagnent les familles des otages en Israël, dans l'attente angoissée de leurs retrouvailles, et nous partageons l'espérance des Israéliens et des Palestiniens tournés vers un avenir pacifique et la fin du règne de terreur du Hamas.» Rappelant les travaux du Gaza Working Group (GWG) créé au sein du Caucus durant le 118e Congrès, les parlementaires ont souligné que ce groupe avait été conçu «pour préparer le "lendemain" de la défaite du Hamas et redonner un souffle nouveau aux Accords d'Abraham.» Ils ont affirmé être «prêts à collaborer avec la Maison-Blanche, Israël, les alliés régionaux et la communauté internationale pour relancer ces échanges en faveur d'une paix durable et d'une stabilité partagée pour les Israéliens et les Palestiniens, au bénéfice de tout le Moyen-Orient.» Les coprésidents se sont dits «particulièrement enthousiastes à l'idée de travailler avec le Royaume de Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Royaume du Maroc et d'autres nations arabes afin d'approfondir et d'étendre les Accords, en vue d'une paix durable dans la région.» Le Abraham Accords Caucus, ont-ils rappelé, a été créé «pour élargir et approfondir les historiques Accords d'Abraham, en offrant un forum de réflexion sur les partenariats stratégiques entre Israël et ses voisins.» Le Gaza Working Group, ont-ils précisé, a tenu «des réunions confidentielles de haut niveau avec des diplomates d'Israël, des Emirats arabes unis, de Bahreïn, du Maroc et d'Arabie saoudite, afin de promouvoir la reconstruction de Gaza et de maintenir l'élan de normalisation en faveur d'une prospérité mutuelle.» Ce groupe, selon le communiqué, «a travaillé avec des diplomates régionaux, des agences gouvernementales américaines, des centres d'analyse et des organisations de développement, afin d'affiner ces propositions et d'affirmer le rôle bipartisan du Congrès dans la promotion des Accords d'Abraham.» Enfin, les élus ont exprimé leur gratitude «aux représentants du gouvernement américain, aux nations partenaires et aux nombreux experts qui ont partagé leur expérience et leurs conseils.»