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Action sociale: Un modèle de RSE qui a séduit 36 entreprises
Publié dans Challenge le 18 - 12 - 2012

Bruno Leroux, S.G. de l'Association «Enfants de Sanofi» , Patrice Fuster, DG de Sanofi Maroc et Kacem Bennani Smires, Président de la Fondation Sanady.
Lancé en 2006, le projet de soutien scolaire qui deviendra par la suite la « Fondation Sanady », a fait du chemin. Aujourd'hui, il a été rejoint par plusieurs entreprises, qui y voient un moyen pratique d'entreprendre des actions de RSE (Responsabilité Sociale des entreprises) efficaces et à moindre coût.
La fondation Sanady, présidée par Kacem Bennani Smires, vient d'officialiser un accord de partenariat avec le groupe Sanofi Maroc, visant à « déployer un programme de soutien scolaire au profit des enfants des collaborateurs du Groupe ». Grâce à cet accord, ce sont 60 nouveaux élèves qui peuvent désormais bénéficier de cette aide. Le groupe pharmaceutique devient ainsi la trente-sixième entreprise à rejoindre Centrale Laitière, Akwa, Coca-Cola, CMCP… au sein de la fondation. Celle-ci dispense des cours de soutien en français et dans les matières scientifiques près de leur lieu d'habitation. Les cours sont dispensés le soir à raison de trois séances d'une heure et demie pour le primaire et de deux heures pour le secondaire. Et pour ce faire, il a fallu préparer les professeurs. « Nous recrutons des enseignants du public qui adhèrent à notre état d'esprit. Ils sont par la suite formés à nos méthodes et bénéficient d'un suivi spécifique », explique Afaf Ait Amara, directrice de la fondation. De leur coté, les délégations régionales du ministère de l'Education nationale participent, en mettant à disposition des établissements scolaires dans les villes comme dans les zones rurales couvertes.
Une solution pratique pour les entreprises
Ce projet, qui accueille aujourd'hui quelques 3000 élèves, a d'abord commencé au sein du groupe Delassus, avant de s'étendre à d'autres entreprises. «C'est un facteur de motivation pour les collaborateurs, qui y voient un espoir d'améliorer leur situation à travers la réussite de leurs enfants», assure Kacem Bennani Smires, président de la fondation et du groupe Delassus. Pour la communauté, cette initiative permet de répondre à un besoin immédiat et en limitant l'échec scolaire et ses effets parfois dévastateurs. Pour les entreprises, «il s'agit d'un exercice concret et simple de la RSE», ajoute-t-il. Cela leur permet aussi de s'assurer de la fidélité de leurs salariés et d'un climat social positif en bénéficiant d'un système déjà bien rodé, et sans avoir à supporter des charges excessives. Elles s'acquittent d'une cotisation forfaitaire par élève inscrit : 2600 DH par an pour un élève du primaire, 3200 DH pour un élève du collège, et entre 4000 DH et 4500 DH pour un élève du lycée. « Au final, c'est une action Win-Win », se réjouit Kacem Bennani Smires. Et les résultats lui donnent raison : 95% de taux de réussite au primaire et au collège et 75% au bac. Et sur les 42 bacheliers 2012, 21 (soit la moitié) ont obtenu une mention.
Mais il y a cependant un point qui préoccupe toujours le dirigeant, celui de la poursuite de l'après-bac. « Plusieurs lauréats brillants de la fondation n'arrivent pas à suivre les études qu'ils méritent après le bac, faute de moyens ou de bonne orientation ». Déplore-t-il.
Le chiffre
3.000
C'est le nombre d'élèves que la fondation accueille aujourd'hui.


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