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Capital-risque : Le nouveau business de Moulay Hafid Elalamy
Publié dans Challenge le 13 - 06 - 2009

L'ex-président de la CGEM a trouvé un nouveau filon. En faisant d'une pierre deux coups, il cherche à quintupler voire sextupler sa mise après cinq ans.
Moulay Hafid Elalamy, l'ex-patron des patrons, a créé, il y a quelques mois seulement, une nouvelle structure dont le staff travaille «bénévolement». En fait, son personnel est totalement pris en charge par le groupe Saham. Cette structure à but non lucratif s'appelle Sherpa Finance Club. Elle n'est pas à confondre avec Sherpa Associates, cette autre société créée par Rachid Slimi, l'ex-directeur général de CDG Développement aux Etats-Unis, dédiée à l'intelligence économique. Avec Sherpa Finance, Elalamy souhaite apporter une touche citoyenne en promouvant la création de projets innovants à travers tout le pays. Mais Moulay Hafid souhaite aussi dénicher des perles rares, ces projets qui vont lui rapporter 5 à 6 fois sa mise au bout de 5 ans. Comment? Sherpa se met du côté des promoteurs de projets lors de leur création ou de leur démarrage. « Après avoir choisi des projets innovants, de qualité, rentables, créateurs d'emplois et à dimension internationale, nous les accompagnons de bout en bout, de la stratégie au business model, en passant par les calculs de rentabilité de démarche marketing… Nous les coachons, nous mettons à leur disposition des experts… pour ficeler les projets», explique Khalil Azzouzi, directeur de Sherpa Finance. Le process peut durer entre 3 et 6 mois. Et pour qu'il en soit ainsi, il faut d'abord que les projets présentés soient un minimum évolués, innovants, bien réfléchis et que le profil du promoteur soit adapté à son projet… Sherpa, qui se veut ouverte à tout le monde, a reçu plus d'une centaine de projets, qui devaient répondre à des critères sélectifs. Un comité présidé par Elalamy et constitué par des membres de la direction générale du groupe, des experts, des représentants de CRI et des consultants étrangers, a sélectionné au jour d'aujourd'hui une dizaine de projets. Ils concernent des domaines variés comme la biotechnologie, le e-business, le géospatial, l'artisanat innovant… «Maintenant, nous travaillons sur la partie fonds ». Et c'est là que le rôle de Sherpa Finance s'arrête.
Dayam,
un nouveau fonds d'investissement
C'est au tour de Dayam de prendre le relais. Dayam est un fonds d'investissement doté d'une enveloppe de 50 millions de DH, qui peut être amené à augmenter si le besoin s'en fait sentir. Il sera financé non pas par le groupe Saham, mais via une de ses filiales, la compagnie d'assurance CNIA, qui y participera à hauteur de 20 millions de dirhams. Le reste sera financé par l'OCP (10 millions de dirhams), la Banque Européenne d'Investissement (BEI) et Proparco. Ses caractéristiques sont d'ores et déjà fixées. Le ticket maximal est de 5 millions de DH par projet et la prise de participation est minoritaire, 49%. «Nous sommes dans le conseil d'administration, mais nous ne souhaitons pas gérer nous-mêmes les entreprises en question. Nous préférons que les promoteurs des projets s'en chargent eux-mêmes. Nous sommes là pour les accompagner dans le développement de l'entreprise», soutient Azzouzi. Quant au montant maximal à injecter par projet, il n'est pas non plus fortuit. Les start-up de manière générale démarrent leurs projets avec des montants qui ne dépasseraient pas les 11 millions de dirhams. «En dehors de l'apport du fondateur, leurs besoins tournent aux alentours de 3 à 3,5 millions de dirhams, c'est le ticket moyen». De pareils projets, plus risqués que d'autres de par leur activité mais aussi du fait qu'ils démarrent, poussent alors les « bailleurs de fonds » à exiger une rentabilité minimum du Tri (taux de rentabilité interne), qui est de l'ordre de 30%. Une fois atteint, que se passe-t-il ? Comme tout fonds, Dayam cherche «l'exit», la sortie qui se fera entre la quatrième et la septième année. Elle est préparée à l'avance, puisque des clauses du pacte d'actionnaires prévoient toutes les éventualités. Le fondateur rachète les parts en question ou bien d'autres investisseurs prennent la place du fonds. Dans tous les cas, tient à préciser Azzouzi, le fondateur n'est pas lésé, puisque le prix de sortie est clairement défini à la base avec des ajustements à faire dans le cas de l'évolution du projet. Un calcul validé et approuvé par toutes les parties.


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