Le groupe français et la deuxième compagnie pétrolière des Etats-Unis ont annoncé cette décision l'un après l'autre, vendredi. Le géant de l'énergie français TotalEnergies, nouveau nom de Total depuis mai 2021, a annoncé, vendredi 21 janvier dernier, son retrait de Birmanie, où il était partenaire et opérateur du champ de gaz de Yadana. Peu de temps après, le grand groupe pétrolier américain Chevron a annoncé qu'il prenait une décision similaire concernant ses propres activités dans le pays dirigé par la junte. Il s'agissait d'une demande des ONG de défense des droits humains après le coup d'Etat militaire qui a eu lieu en 2021. « Le contexte, qui ne cesse de se dégrader au Myanmar, en matière de droits humains et plus généralement d'Etat de droit, depuis le coup d'Etat de février 2021 nous a conduits à réévaluer la situation et ne permet plus à TotalEnergies d'apporter une contribution positive suffisante dans ce pays », a précisé le groupe dans un communiqué. Le processus de retrait « prévu aux contrats du champ de Yadana et de la société de transport MGTC au Myanmar » est enclenché « sans aucune contrepartie financière pour TotalEnergies », précise le géant de l'énergie, implanté de longue date dans le pays. Il sera effectif au plus tard à l'issue du préavis de six mois et « les intérêts de TotalEnergies seront répartis entre les partenaires actuels, sauf refus de leur part », tandis que les opérations seront reprises par l'un d'eux. (Avec LeMonde.fr) .