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Air Sénégal International : La RAM passe les commandes
Publié dans Finances news le 01 - 11 - 2007

* L’Etat sénégalais va porter ses parts dans le capital d’ASI à 75%.
La gestion de Royal Air Maroc «a montré ses limites».
Le partenariat entre le Maroc et le Sénégal bat de l’aile, notamment dans le domaine du transport aérien. C’est le moins que l’on puisse dire, en effet, au regard de la décision prise par le gouvernement sénégalais de reprendre les commandes de la compagnie aérienne Air Sénégal International (ASI) dont le capital est détenu à hauteur de 51% par Royal Air Maroc.
Ainsi, la géographie du capital de la compagnie aérienne va complètement changer : la participation de l’Etat sénégalais devrait passer de 49 à 75%, tandis que les parts de la RAM vont être réduites de 51 à 25%. Cette opération, décidée d’un «commun accord entre les deux parties», comme l’a affirmé le ministre sénégalais des Transports terrestres et aériens, Farba
Senghor, lors d’un point de presse à Dakar, se fera à travers une recapitalisation d’ASI. L’Etat du Sénégal va, de ce fait, injecter 20 à 24 milliards de FCFA (30 à 36 millions d’euros) dans le capital de la société.
Cette recomposition du capital ne devrait pas pour autant signifier une rupture définitive du partenariat, d’autant plus qu’il est prévu de mettre en place une commission conjointe qui examinera, entre autres, l’orientation de la future coopération entre les deux compagnies. Il s’agira aussi de passer à la loupe les modalités de transfert à l'Etat sénégalais de la gestion de la compagnie et des garanties assurées actuellement par la RAM, notamment en ce qui concerne la location et l'achat des avions utilisés par ASI, ainsi que l’éventuelle assistance dont elle peut bénéficier en matière de formation des pilotes, d’entretien des avions et d’assistance au sol.
Une gestion décriée
Il faut dire que la gestion de la compagnie sénégalaise par Royal Air Maroc a fait l’objet de plusieurs contestations à Dakar, certains observateurs allant jusqu’à dénoncer les termes du contrat qui liait les deux parties. La survenance de plusieurs incidents techniques sur les avions en 2005, conjuguée au climat social délétère qui prévalait avaient ainsi fini par miner la trésorerie de la compagnie qui traînait une dette importante au titre des arriérés et dont la poursuite de l’exploitation était menacée.
Et, vraisemblablement, le plan de redressement d’urgence pour assurer la pérennité de l’activité, ainsi que les 10 millions d’euros versés en septembre 2006 par la RAM, sous forme d’avance en compte courant associé, afin de renflouer la trésorerie de la compagnie n’ont pas suffi à véritablement la faire décoller. D’autant plus que la profonde crise sociale survenue en mars 2007 avait fini par enfoncer le clou de la suspicion qui entourait la compagnie. D’où, parmi les mesures de sortie de crise proposées par la RAM en avril 2007, «la reprise, par la partie sénégalaise, de la majorité du capital ainsi que la gestion de la compagnie, tout en maintenant le partenariat entre les deux compagnies à un niveau élevé».
Néanmoins, si du côté de la RAM on soutient que «l’exploitation de la compagnie a renoué avec les bénéfices depuis juin 2007; sa trésorerie s’est également améliorée et ses arriérés de créances ont été totalement apurés», à Dakar, les autorités soutiennent que «le maintien de la gestion par la RAM a montré ses limites». Le ministre des Transports soulignant, à ce titre, qu’«il a été constaté que la gestion d’Air Sénégal International par la partie marocaine a enregistré une perte accumulée de plus de douze milliards de Francs CFA en fin 2005 (environ 19,7 millions d'euros, ndlr) et plus de onze milliards pour le seul exercice 2006 (16,7 millions d’euros, ndlr). Cette perte est due essentiellement à des factures tardives de la Royal Air Maroc, des exercices précédents non provisionnés par Air Sénégal International, alors que les états financiers étaient régulièrement approuvés par le Conseil d’administration».
Reste maintenant à savoir ce que fera la RAM de ses 25%. Reste surtout à savoir si, en prenant le contrôle d’ASI, l’Etat sénégalais pourra lui faire convenablement et durablement déployer ses ailes.


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