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2ème édition de l'Observatoire international du Commerce : L'export à l'honneur
Publié dans Finances news le 07 - 11 - 2014

Aujourd'hui, la nécessité d'ériger les exportations en force motrice de la dynamique économique est deve-nue un impératif. Tous les acteurs, aussi bien publics que privés, tentent d'apporter leur pierre à l'édifice. Les 20 ans d'activité d'Euler Hermes Acmar, filiale marocaine d'Euler Hermes, leader mondial de l'assu-rancecrédit, et la deuxième édition de l'Observatoire international du Commerce, étaient d'excellentes occasions pour remettre l'export sous le feu des projecteurs.
Euler Hermes Acmar, la filiale marocaine d'Euler Hermes qui est aujourd'hui leader mondial de l'assurance-cré-dit, a récemment fêté ses 20 ans d'activité. Il ne serait pas inapproprié d'affirmer que cet anniversaire s'est déroulé de la plus belle des manières d'autant plus qu'il coïncidait avec la deuxième édition de l'Observatoire international du commerce qui a fait un focus sur l'export, thématique qui revêt une importance cruciale pour le Royaume. Brahim Benjelloun Touimi, Administrateur Directeur général délégué de la BMCE Bank, qui co-présidait l'évé-nement, a d'emblée martelé que l'avenir du Maroc se trouve dans les exportations et dans les PME créatrices de richesses et d'emplois. L'Administrateur Directeur général dlélgué de la Banque bleue a aussi rappelé que son institution fait partie des entités qui ont permis à Euler Hermes Acmar de voir le jour. Ce qui démontre, selon lui, que l'activité exportatrice est une composante de l'ADN de BMCE Bank. Cela dit, Euler Hermes Acmar, lea-der incontesté du marché de l'assurance-crédit au Maroc, comptant dans son escarcelle près de 500 clients (PME et multinationales), couvre les risques courus par ses assu-rés par le remboursement et le recouvrement. De plus, à en croire certains chefs d'en-treprises qui ont apporté des témoignages lors de l'évé-nement, l'assureur-crédit les aide dans l'appréhension des risques liés à leur expansion et à l'accroissement de leurs chiffres d'affaires. Au regard de ce qui précède, il est clair que l'expertise du leader du marché de l'assurance-crédit au Maroc serait d'un grand apport aux PME et aux PMI nationales de plus en plus enclines à prendre des risques pour étendre leurs activités en dehors du Royaume. Cela dit, l'export recèle des opportuni-tés incommensurables pour l'entreprise qui sait les saisir, mais il comporte aussi des écueils à éviter.
Une expertise précieuse pour les entreprises exportatrices
A l'évidence, une entreprise à même de circonscrire les risques multiformes qui la guettent à l'export et d'iden-tifier les juteux marchés pour son activité, est une entité qui, à coup sûr va tirer son épingle du jeu dans la concur-rence internationale. Du reste, cette dextérité n'est pas à la portée de toutes les PME nationales exportatrices dont certaines ont au contraire besoin d'être aiguillonnées à l'international. Partant, recou-rir aux assureurs-crédit à l'instar d'Euler Hermes Acmar est d'autant plus opportun surtout si l'on sait que celui-ci s'appuie sur sa maison-mère qui compte 52.000 clients dans le monde. D'ailleurs, à en croire Nicolas Delzant, invité lors des présentations, Euler Hermes (France) dont dépend la filiale marocaine, avait garanti près de 789 Mds d'euros de transactions l'année dernière. Toujours d'après lui, les 6.000 collabo-rateurs présents dans près de 50 pays confèrent au leader mondial de l'assurance-crédit une connaissance pointue des acheteurs permettant d'éva-luer les risques qui pèsent sur les assurés. Par ailleurs, Brahim Benjelloun Touimi a émis le souhait de voir le Maroc constituer la tête de pont de l'assurance crédit en Afrique grâce Euler Hermes Acmar dans les dix ans à avenir. Sur un autre registre, la deuxième édition de l'Observatoire international du commerce a permis de mieux déterminer la conjonc-ture du commerce interna-tional. A ce titre, Ludovic Subran, Chef économiste et directeur de la recherche éco-nomique à Euler Hermes, a fait remarquer lors de son allocution que le manque de visibilité domine au niveau du commerce international. Pour preuve, la croissance mon-diale sera en dessous des 3% en 2015. A cela s'ajoute que le Vieux continent, marché de prédilection des exportations nationales, pâtit d'une acti-vité économique au ralenti, et ce, dans un environnement géopolitique particulier mar-qué par les tensions entre la Russie et l'Ukraine. Dans ce contexte pour le moins particulier, la France risque de connaître un taux de crois-sance de 0,4% en 2014 et l'Allemagne vient de revoir à la baisse ses prévisions de croissance. Les incertitudes sont aussi pendantes en Afrique (pan-démie d'Ebola), au Moyen Orient (conflit syrien) et en Asie (soulèvement populaire à Hong Kong). Au regard de ce qui précède, il est clair que l'environnement international actuel peut donner le tour-nis à certains exportateurs surtout s'ils doivent compter uniquement sur eux-mêmes pour débusquer les risques et déterminer les zones propices pour leur business.


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