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Entretien : Le marché à terme, peut-être en septembre prochain
Publié dans Finances news le 19 - 10 - 2006

* Tous les objectifs du plan stratégique 2004-2006 arrêtés par la société gestionnaire pratiquement atteints.
* Rédaction en cours du projet de loi et du règlement général du marché à terme.
* Le maintien des exonérations fiscales en question.
* Tour d'horizon avec Amine Benabdesslem, président du Directoire de la Bourse de Casablanca.
Finances News Hebdo : Comment appréciez-vous l'évolution globale du marché ?
Amine Benabdesslem : Comme vous pouvez le constater, le marché connaît une évolution très positive cette année, avec une progression de l'ordre de 45% à fin septembre. Cette évolution a été cependant pour le moins cyclique, caractérisée notamment par une phase de croissance très forte les 4 premiers mois de l'année, suivie d'un petit cycle de correction et d'une reprise du marché qui a conduit à cette performance de 45% au terme des 9 premiers mois de 2006.
Il faut, à cet égard, préciser que cette hausse vigoureuse du marché est basée sur des fondamentaux solides, car les chiffres publiés par les sociétés cotées au titre du premier semestre font apparaître une croissance moyenne des résultats nets de plus de 35%. La croissance du marché est donc en parfaite corrélation avec la croissance de la capacité bénéficiaire des entreprises.
C'est dire que même s'il peut y avoir des corrections techniques, il est clair que cette croissance n'est pas artificielle et repose sur de bons fondamentaux.
L'autre point important qu'il faut souligner est l'augmentation des volumes. La liquidité est en effet nettement meilleure sur le marché central en 2006, et nous avons constaté sur les 6 premiers mois de l'année une progression de plus de 270% des volumes traités sur ce compartiment par rapport à la même période en 2005. A priori, cela prouve un retour de confiance des investisseurs par rapport au marché boursier.
F. N. H. : Mais même si la liquidité a augmenté, on constate cependant que ce sont une quinzaine de valeurs qui drainent l'essentiel du chiffre d'affaires sur les deux compartiments du marché…
A. B. : Il faut savoir qu'il y a une nette tendance qui est apparue par rapport à l'année dernière : la majorité des volumes s'est faite sur le marché central et non sur le marché de blocs comme c'est le cas d'habitude. Cela prouve que la base d'investisseurs est désormais plus large.
D'autre part, il est traité au quotidien en moyenne 45 à 48 valeurs (sur 58 sociétés cotées) : donc il y a davantage de sociétés cotées concernées par les volumes que les années précédentes où l'on avait en moyenne 25 à 30 valeurs traitées quotidiennement.
Vous avez néanmoins raison de dire que le gros du chiffre d'affaires est drainé par un certain nombre de valeurs, c'est le cas d'ailleurs sur tous les marchés du monde. Sur les 9 premiers mois, 78% des volumes ont été l'œuvre des 10 premières valeurs, parmi lesquelles on retrouve Addoha, Maroc Telecom, BMCE, ONA… Le phénomène que l'on a cependant remarqué ces trois derniers mois est que le volume sur certaines valeurs dépasse celui de Maroc Telecom, lequel, traditionnellement, draine le plus important chiffre d'affaires. Il est même arrivé qu'IAM arrive en 5ème position en terme de volume quotidien.
Nous nous réjouissons de ce constat parce que cela prouve que nous ne sommes pas dépendants d'une seule valeur. De plus, cela permet aux investisseurs d'avoir une palette plus large de choix en terme d'investissement.
F. N. H. : Est-ce qu'il est prévu des mesures pour soutenir, voire augmenter cette liquidité relative qui existe actuellement sur le marché ?
A. B. : Nous souhaitons effectivement que cette liquidité augmente. Cela pourra se faire de plusieurs manières, dont la première est l'introduction en Bourse de nouvelles valeurs : chaque fois que l'on amène du papier neuf, on enrichit mécaniquement la liquidité. Je pense qu'avec 10 introductions en deux ans, depuis la BCP, nous avons contribué efficacement à ce processus.
Sur un autre volet, il s'agira, à travers les contrats d'animation et les contrats de liquidité, d'encourager aussi bien les professionnels que les émetteurs à pouvoir assurer une meilleure liquidité de leurs titres.
F. N. H. : Les contrats d'animation existent déjà…
A. B. : Oui, mais pas les contrats de liquidité. Nous sommes en train de travailler sur ce type projet qui est en fait un contrat entre la société gestionnaire et une société de Bourse pour assurer l'animation d'un titre, alors que la convention d'animation est signée entre la société de Bourse et l'émetteur.
F. N. H. : On a remarqué ces deux dernières années un engouement subit pour le marché boursier matérialisé par plusieurs introductions. Y aurait-il eu un ou des facteurs déclencheurs ?
A. B. : Il y a eu effectivement plusieurs facteurs. Le premier est que les entreprises, tout comme les investisseurs, attendent souvent de voir quel est l'état du marché avant de se lancer. Certaines entreprises qui ont rejoint la cote en 2004, 2005 ou 2006 étaient déjà en phase de réflexion depuis 2000, 2001, 2002. Et comme vous le savez, le marché est passé par 4 années de crise consécutives (1999 à 2002); et donc ces entreprises attendaient que le marché présente de meilleures perspectives, ce qui se comprend parfaitement.
Le second facteur concerne les incitations fiscales. L'exonération de l'IS est un élément incitatif important, quand bien même ce n'est pas le facteur principal, puisque l'entreprise qui souhaite s'introduire en Bourse ne base pas sa décision sur l'exonération fiscale.
Le troisième facteur est le retour de la confiance. Quand il y a confiance dans l'état du marché, notamment la sécurité et la transparence, il est bien évident que l'investisseur peut confier ses actifs de manière plus sereine.
Le quatrième aspect est que les entreprises non cotées constatent que celles qui le sont ont des performances tout à fait satisfaisantes. Elles s'exposent au jugement du marché, ce qui ne les empêche pas de réaliser des résultats en nette progression, gagnant des parts de marché tout en devenant plus performantes sur les marchés local et international.
F. N. H. : Faut-il donc croire que cette tendance va continuer ?
A. B. : On l'espère. Nous l'interprétons comme une tendance de fond. Ce ne sera certes pas un chemin linéaire, mais nous continuons toujours à prospecter pour essayer de convaincre un certain nombre d'entreprises de rejoindre la cote. Mais nous sentons que par rapport aux démarches de prospections que nous faisions il y a 3 ou 4 ans, il y a un regard beaucoup plus positif, voire plus objectif, puisqu'il y a du concret. Cela permet de lever les appréhensions que peut avoir un chef d'entreprise qui, d'ailleurs, ne connaît pas forcément la Bourse.
F. N. H. : Parlant des introductions, je crois qu'il existe une certaine incompréhension au niveau de la circulaire du CDVM relative à la souscription à découvert. Est-elle entrée en vigueur et l'applique-t-on réellement ?
A. B. : La circulaire du CDVM est effectivement entrée en vigueur le 1er septembre. Il faut préciser que cette circulaire ne fixe pas la couverture en espèces en totalité. Elle laisse l'opportunité aux membres du syndicat de placement et aux sociétés de Bourse d'apporter la couverture financière nécessaire, que ce soit en espèces ou autrement. Cela est bien spécifié dans la circulaire.
Par rapport à cela, un éclairage nouveau a été apporté sur les pratiques de marché, mais il faut garder une certaine souplesse par rapport à l'état actuel dudit marché. Il y a une couverture en espèces, oui, en totalité, probablement non parce que les gens qui souscrivent en Bourse ont déjà des actifs gelés ailleurs (bons du Trésor, titres..). Donc on ne peut leur demander de débloquer tous leurs avoirs sans savoir quel sera le résultat de la souscription 15 ou 20 jours après.
Je crois qu'il faut laisser à la société de Bourse ou au réseau bancaire d'apprécier la capacité financière de son client, mais tout en ayant une approche plus rigoureuse que par le passé pour éviter justement les sur-souscriptions fictives. C'est un dosage subtil à initier.
F. N. H. : Mais est-ce que cette circulaire ne va pas impacter les souscriptions lors des introductions ?
A. B. : Dans la pratique, nous souhaitons que l'investisseur bénéficie du meilleur taux de satisfaction possible, c'est-à-dire des sur-souscriptions moindres. Disons que plus l'investisseur a un taux de satisfaction élevé, moins il sera frustré, et il est tenté de revenir à la prochaine opération. L'objectif est donc d'arriver, pas uniquement à travers la couverture en espèces, mais également avec d'autres outils comme la clôture anticipée quand la demande est très forte, à satisfaire au maximum l'investisseur.
F. N. H. : Paradoxalement, le taux de sur-souscription est un argument marketing brandi par les sociétés qui s'inscrivent à la cote…
A. B. : Dans nos efforts pédagogiques vis-à-vis de l'entreprise, nous lui faisons comprendre que l'opération est un succès à partir du taux de 1,01. Il faut néanmoins admettre que le fait qu'une opération soit sur-souscrite plusieurs fois fait plaisir aux entreprises et est un facteur positif, y compris pour nous société gestionnaire, parce que cela montre que la confiance est là. Mais il faudrait faire attention au revers de la médaille : un taux tellement élevé que l'investisseur n'est pas satisfait et risque de se décourager pour les prochaines opérations. Il faut trouver le juste milieu : sur-souscription oui, mais pas de façon démesurée.
F. N. H. : Sur un autre registre, comment vivez-vous la mise en place du Système des règlements bruts du Maroc ?
A. B. : Pour l'instant, ça se déroule très bien. Il y avait beaucoup d'appréhensions de la part de certains professionnels sur la mise en place de ce nouveau système, assez novateur et entièrement automatisé par rapport à l'ancien système.
En tant que société gestionnaire, nous avons veillé, grâce à certaines réunions tenues avec Bank Al-Maghrib, à faire en sorte que la transition (puisque nous sommes au cœur du système) se passe sans dommages pour les investisseurs et les sociétés de Bourse. En cela, nous avons eu des réunions techniques durant lesquelles nous avons sensibilisé BAM quant à l'opinion des professionnels. Elle a tenu compte de nos remarques, et depuis que le système a été lancé, nous n'avons eu aucun cas de suspens.
F. N. H. : Est-ce qu'on peut savoir où en est le projet du marché à terme, depuis le temps que l'on en parle ?
A. B. : C'est un projet qui a connu plusieurs étapes : il y a eu d'abord une phase de maturation entre 2002-2005, période durant laquelle il s'agissait pour la société gestionnaire de convaincre les différents partenaires de l'intérêt du projet; cela a pris du temps, vu que c'est un projet majeur. Ensuite, depuis le mois de mai, nous avons constaté une très nette accélération de l'adhésion au projet. Nous avons eu un certain nombre de réunions de travail très poussées avec nos partenaires que sont le Trésor en tant qu'autorité concédante, le CDVM (régulateur) et Bank Al-Maghrib qui est également partie prenante de ce type d'outil très sophistiqué.
Par rapport à la démarche, la société gestionnaire avait axé sa réflexion sur les aspects techniques et opérationnels. Une étude de marché a aussi été faite et a montré qu'il y avait un besoin de la part des opérateurs, notamment les investisseurs institutionnels ou les IVT.
Nous sommes passés maintenant à la phase réglementaire : nous rédigeons actuellement le projet de loi et le règlement général, en collaboration étroite avec le Trésor, le CDVM et Bank Al-Maghrib. Et nous avons bon espoir que le projet sera totalement finalisé dans 1 ou 2 mois maximum.
F. N. H. : Et pour une éventuelle entrée en vigueur à quelle date ?
A. B. : Nous ne sommes pas propriétaire du calendrier, c'est le ministère des Finances qui décide du calendrier législatif. Si le projet de loi est soumis au Parlement au cours de la session d'avril, on peut alors espérer que le marché à terme sera opérationnel au courant de l'année prochaine, précisément en septembre.
F. N. H. : Plus concrètement, quelle sera la valeur ajoutée du marché à terme ?
A. B. : Ce sera un instrument de couverture des risques permettant de réduire les facteurs d'incertitude et créant un environnement favorable aux investissements et aux échanges. Nous allons donc nous focaliser là où il y a plus de volumes, c'est-à-dire sur les Bons du Trésor. L'objectif est d'avoir un contrat à terme (5 ans) sur les Bons du Trésor; et donc il y a un besoin de couverture exprimé par les investisseurs. Et à partir du moment où vous avez cette couverture, cela contribue à la liquidité, puisqu'on peut entrer et sortir plus facilement.
Par conséquent, le marché à terme émane vraiment d'un besoin du marché.
F. N. H. : Un dernier mot sur les projets à moyen terme de la société gestionnaire ?
A. B. : Là, nous arrivons à la fin de notre plan stratégique 2004-2006 qui était basé sur 3 axes : l'augmentation du nombre d'introductions en Bourse, l'augmentation de la liquidité et le lancement du marché à terme. Si nous arrivons à concrétiser la mise en place du marché à terme, nous aurons atteint tous nos objectifs.
Pour les prochaines années, nous essayerons de maintenir la dynamique enclenchée en poursuivant nos efforts visant à inciter davantage de sociétés à s'inscrire à la cote. Nous nous étions à ce titre fixés comme objectif d'atteindre 100 sociétés cotées en 2015; ce qui veut dire 4 à 5 introductions par an. Nous espérons parallèlement que l'Etat pensera à la Bourse lors des prochaines opérations de privatisations.
Par ailleurs, il faut davantage améliorer la liquidité du marché, parce qu'un marché n'est pas efficient, notamment dans la fixation des prix, tant que qu'on n'a pas une liquidité suffisante.
Il y aura en outre le lancement, et pourquoi pas l'élargissement du marché à terme, c'est-à-dire partir sur des produits de taux comme les indices et réfléchir dès maintenant sur des produits indices, des produits actions ou encore des commodities, type matières premières.
Ce seront là nos chantiers à l'horizon 2009, en tenant compte du fait que nous nous appuyons sur des acquis beaucoup plus solides que ceux sur lesquels étaient fondés notre plan stratégique 2004-2006.
F. N. H. : Et côté fiscalité, qu'en sera-t-il de l'exonération de l'IS ?
A. B. : Ce serait une bonne chose qu'elle soit reconduite, bien que le budget de l'Etat ait ses impératifs. Mais nous suivons ce dossier en concertation avec le ministère des Finances et la Direction des Impôts.
Par rapport à la réintroduction de la TPVCM (Taxe sur les produits de cession des valeurs mobilières), nous avons tous pu constater qu'elle n'a pas eu d'impact sur le marché. Cela tend à prouver ce que je disais tout à l'heure : nous souhaitons certes l'exonération pour soutenir le marché, n'empêche qu'en l'absence de mesures fiscales incitatives, le marché est maintenant suffisamment solide pour évoluer normalement.
Pour autant, les incitations fiscales sont importantes, puisqu'elles donnent un signal fort et montrent l'appui de l'Etat au développement du marché boursier, lequel est la vitrine de la modernisation de l'économie.
C'est dire que l'économie marocaine aura besoin de la Bourse durant les prochaines années pour soutenir la restructuration des entreprises, confrontées à la libéralisation des marchés. Une restructuration qui ne pourra se faire uniquement par fonds propres ou crédits bancaires. Le marché boursier constituera dès lors un moyen de financement idéal pour les accompagner.


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