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L’homosexualité en question
Publié dans Finances news le 08 - 07 - 2004

Les «gays» seraient des êtres humains tout à fait normaux dirait l’un. Ils seraient l’incarnation d’une «aberration» naturelle dirait l’autre... Il faut dire que les jugements passionnels
l’emportent souvent sur le jugement logique dans ce thème discuté plus que jamais au Maroc.
Le débat sur l’homosexualité a sauté de façon brutale du stade du non-dit à celui du sujet pleinement discuté. Pourquoi maintenant ? La part de l’influence exogène est difficilement niable. Le climat actuel de la mondialisation des valeurs pourrait, en effet, nous amener à conclure que l’homosexualité est souvent perçue comme défi aux préceptes de l’Islam. Cette remarque est d’autant plus importante que les «gays» se trouvent dans une logique binaire intransigeante. Défendre leurs droits à la visibilité sociale et à la citoyenneté sans faille reviendrait à nier ou à délaisser tous les jugements religieux et moraux qui découlent directement du Coran. Cette «lunette» religieuse pourrait apparaître cependant insuffisante quelquefois.
Les affaires de
Tétouan et
de Sidi Yahya
Le droit à la visibilité sociale est un droit exclusivement politique. Il renvoie à ce que la communauté des «gays» puisse bénéficier de droits spécifiques qui tiendraient compte de leur statut de minorité. D’un autre côté, la loi devrait leur garantir une protection et une attention particulières au lieu de les punir pénalement en cas de flagrant délit d’incitation à la débauche. Ce souhait n’est pas encore exprimé par les «gays» ou ceux qui se déclarent comme étant leurs défenseurs.
Les différentes «affaires» dont nous entendons parler ici et là indiquent que la formulation finale de ces demandes est actuellement en cours de gestation. Ce dont on dispose, c’est en quelque sorte d’une littérature homosexuelle qui essaie de redéfinir des mots-clés du champ sémantico-lexical de la morale marocaine. C’est ainsi qu’à travers les notions de pudeur, de masculinité et de liberté, le discours homosexuel a pensé trouver la meilleure façon de faire passer son message.
Sur un autre plan, les adeptes de ce que l’on pourrait désormais appeler l’«homosexualisme» ont trouvé dans la confrontation avec le discours islamiste une occasion «en or» pour gagner des points précieux. La neutralité de l’Etat est également perçue comme étant nuisible aux intérêts des gays. Autrement dit, les dernières affaires enregistrées à Tétouan et à Sidi Yahya ont été considérées comme des signes qui ne trompent pas quant à la nécessaire intervention de l’Etat pour limiter «l’oppression» de ses forces de l’ordre.
Quand l’OMS franchit
un pas significatif...
Le rôle des pouvoirs publics, selon les pays, serait de fermer l’œil sur les rencontres en cachette organisées ici et là sans pour autant provoquer d’indignation chez l’opinion publique. Les pays demandent donc à l’Etat marocain de devenir «hypocrite» en guise de tolérance... Poussé jusqu’à son point extrême, ce raisonnement finirait par demander d’admettre que le droit marocain doit être en déphasage avec la réalité du pays, non pas de façon obligée mais plutôt volontaire. On imagine mal, en effet, comment la Chambre des représentants pourrait amender l’article 489 du code pénal. C’est pourquoi la démarche à laquelle les «gays» sont acculés serait très proche de celle des organisations secrètes qui tirent profit des avancées technologiques pour se constituer en «cellules» clandestines.
L’imaginaire populaire au Maroc relatif à l’homosexualité constitue lui aussi un obstacle infranchissable pour les «gays». Les idées fausses (un des points forts de ce sujet) ont produit une sorte de coupure entre les deux camps. La provocation devenue monnaie courante dans le discours «gay» est confrontée à une série de préjugés dont la conciliation relèverait d’une utopie. Ailleurs, un tournant majeur a été opéré dès 1985 par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : l’homosexualité a, en effet, été retirée du «manuel diagnostic et statistique des maladies mentales». La Convention européenne sur la sauvegarde des droits de l’Homme interdit tout suivi médical pour homosexualité, estimant qu’elle est innée et donc non modifiable. Croyant à tort qu’ils ont pu décrocher une reconnaissance internationale, les «gays» du monde n’ont probablement pas réfléchi à l’hypothèse de maladie incurable qu’il ne faut surtout pas s’aventurer à vouloir guérir.


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