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Santé : La stratégie de Badou
Publié dans Finances news le 15 - 05 - 2008

* La grande problématique des hôpitaux publics est la mauvaise gestion. La décentralisation à travers la création d’organismes publics autonomes de gestion des infrastructures hospitalières est à l’ordre du jour.
* Plusieurs hôpitaux souffrent du manque de professionnels et parfois même de l’absence de spécialités importantes.
La politique de la santé au Maroc mérité d’être revue. Chaque jour qui passe nous apprend que la capacité litière des hôpitaux reste en deçà des besoins, le nombre de médecins opérant dans les hôpitaux publics reste insuffisant ; le sous-équipement est flagrant dans les hôpitaux publics, les urgences laissent à désirer…
Cette situation risque d’empirer si rien n’est fait à cause de l’Assurance Maladie Obligatoire et le Ramed qui permettront à un nombre plus important de citoyens de bénéficier des soins. La réussite de ce grand chantier qu’est l’AMO passe nécessairement par le développement de l’infrastructure hospitalière. La grève qui s’est déclenchée juste avant le dialogue social met en exergue la gravité de la situation.
Les axes stratégiques du
plan d’action 2008-2012
Yasmina Badou, fraîchement élue à la tête du ministère de la Santé, s’est aussitôt imprégnée de ce qui a été fait dans son département par ses prédécesseurs. Elle estime pourtant que, durant ces dernières années, la santé a fait de grands pas en avant. Selon la ministre, il est important de signaler que plusieurs maladies ont été éradiquées à cause de la généralisation du vaccin. Elle estime que le Maroc dispose aujourd’hui d’une infrastructure hospitalière importante. Toutefois, elle est consciente que les maux qui existent aujourd’hui sont en grande partie liés à la qualité des ressources humaines. Plusieurs hôpitaux souffrent du manque de professionnels et parfois même de l’absence de spécialités importantes.
Face à cette problématique, le nombre de postes budgétaires destinés à la santé est passé de 500 et 700 à 1.800 postes.
Face à tous ces maux, Y. Badou, ministre de la Santé a prévu un plan d’action 2008-2012. Les objectifs qu’elle s’est fixés sont la réduction du taux de mortalité maternelle à 50 décès au lieu de 227 pour 100.000 et le taux de mortalité infantile à 15 décès au lieu de 40 pour 1.000 à l’horizon 2012. La ministère de la santé veillera aussi à faciliter l’accès aux soins pour les plus démunis et surtout pour la population rurale. Elle estime aussi indispensable de mettre en place les moyens nécessaires afin d’améliorer la compétitivité des hôpitaux publics qui ne fonctionnent qu’à 50% de leur capacité. En vue d’y remédier, il faut mettre en place une contractualisation avec des objectifs bien déterminés.
Autre axe stratégique du plan d’action du ministère de la Santé, la décentralisation à travers la création d’organismes publics autonomes de gestion des infrastructures hospitalières. Le système de la santé ne peut être performant que par le biais d’un partenariat avec le secteur privé et les ONG.
La mise à la disposition du citoyen d’une offre de soins accessible, suffisante en quantité et en qualité est aussi à l’ordre du jour. Il est ainsi prévu de mettre en place une carte sanitaire. Elle fait partie de la déclaration gouvernementale. Il s’agit en fait de la détermination de l’offre de soins dans la région par rapport au nombre d’habitants. Le but est de ramener le secteur privé à aller dans les régions les plus éloignées au lieu de se concentrer sur l’axe Casa-Kénitra comme c’est le cas actuellement.
Et pour ce qui est des ressources humaines, il s’avère judicieux d’investir dans la formation continue, la motivation et la mise en place de programmes sociaux au profit du personnel de la santé. La planification stratégique figure aussi parmi les axes prioritaires. Elle permettra de mettre en place des plans nationaux et ciblés dédiés à la prise en charge et à la lutte contre les maladies de longue durée.
Question de prix
Last but not least , la fixation des prix qui demeurent prohibitifs est aussi une priorité. La politique y afférente permettra de mettre en place un référentiel de soins, une utilisation de procédures claires et adaptées pour la fixation des prix et le taux de remboursement de certains médicaments. Il est aussi question de permettre aux pharmaciens de pouvoir substituer les médicaments par les génériques dont les prix restent moins élevés.
Une chose est sûre : la ministre de la Santé aura certainement du pain sur la planche parce qu’on ne peut changer du jour au lendemain des maux qui ont sévi pendant longtemps. Ajoutons à cela la corruption qui bat son plein dans les hôpitaux. Pour l’éradication de ce fléau, le ministère de la Santé compte collaborer avec Transparency Maroc.


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