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Il faut sauver la place casablancaise !
Publié dans Finances news le 02 - 03 - 2000

La place casablancaise poursuit sa tendance baissière. Cette semaine encore (entre le 23 et le 29 février), l'Indice Général a cédé un peu plus de 5 points, passant de 733,63 à 728,37 points, soit une régression de 0,7% pour un volume global hebdomadaire
L'entêtement de l'Indice Général dans son trend baissier suscite moult inquiétudes. Chaque semaine, en effet, l'Indice s'enfonce un peu plus dans la zone rouge, sous le regard impuissant des autorités et des différents opérateurs du marché. A croire que l'on attend un miracle pour que la place casablancaise puisse reprendre des couleurs et rassurer ces investisseurs pantois devant une telle déliquescence. Pourtant, les difficultés que connaît la Bourse de Casablanca ont été pour le moins identifiées. Etudes et analyses ont été élaborées, des diagnostics succincts établis et des solutions à même de sortir le marché de cet état blafard proposées. A ce niveau, l'initiative n'aura pas fait défaut, les différents intervenants ayant fait preuve de générosité dans la volonté de trouver les voies de sortie de crise. Encore faut-il passer à la phase d'application, dès lors que les maux ont été identifiés. En dehors des concertations soutenues ces derniers temps entre le Ministère de l'Economie et des Finances, l'Association Professionnelle des Sociétés de Bourse (APSB), l'Association des Sociétés Gestionnaires de Fonds d'Investissement au Maroc (ASFIM) et le Trésor, et desquelles rien de probant n'est sorti pour le moment, c'est le statu quo. Les investisseurs sont livrés à eux-mêmes, évoluant dans un marché aux lendemains incertains et duquel on ne peut faire (pour l'instant) aucune lecture claire. Pourtant, et les analystes s'accordent à le dire, le moment est idéal pour se positionner sur les valeurs à forte croissance bénéficiaire, au regard des niveaux de valorisations actuels. Faudrait-il toutefois pouvoir convaincre ces investisseurs qui ne cessent d'accumuler les pertes depuis plusieurs mois.
Ce n'est certes pas encore la panique générale, mais gageons qu'à ce rythme, on y va droit, notamment du côté des petits porteurs. Et ce, d'autant que les cours s'effritent de plus en plus, alors que les prévisions étaient des plus optimistes en ce début d'année.
Ainsi, l'Indice Général aura également accusé cette semaine une régression de 0,7% à 728,37 points, ramenant la performance annuelle à -6,27%¨en se rapprochant de plus en plus de la barre fatidique des 700 points. Le volume global hebdomadaire des transactions s'est quant à lui établi à 395,2 MDH, réparti essentiellement entre les banques (30%¨), les portefeuilles (23%) et l'industrie métallurgique (12%). Sur le marché central, Sonasid vient en tête du peloton avec 41.693 titres échangés, suivie de l'ONA (35.417 titres) et de la BMCE (29.714 titres). Quant au marché de blocs, il aura été relativement animé, notamment avec le passage de 346.000 titres ONA (1% du capital) en deux contrats au cours de 1.115 DH, soit une décote de 5 DH par rapport au cours de clôture. Cet échange a drainé un volume de 771, 5 MDH. De même, 17.875 titres Zellidja et 6.000 titres Maghreb Oxygène ont transité dans ce compartiment.
Par ailleurs, la plus forte baisse de cette semaine a été enregistrée par Sonasid (-11,63%), tandis que la meilleure variation est à mettre à l'actif de Wafa Assurance (qui a gagné 10,72%) dont le lancement du Plan de Création de la Valeur 2002 a été vraisemblablement bien accueilli par le marché...
David William
Une
L'Indice Général aura encore accusé cette semaine une régression de 0,7% à 728,37 points, ramenant la performance annuelle à -6,27%, se rapprochant de plus en plus de la barre fatidique des 700 points. Sous le regard impuissant des autorités et des différents opérateurs du marché, l'Indice s'enfonce ainsi davantage dans la zone rouge. Même si les multiples concertations entre l'ASFIM, l'APSB, le Trésor... témoignent d'une volonté de trouver des voies de sortie de crise, il n'en demeure pas moins qu'au regard de la situation actuelle, il n'y aura de réaction qu'après la redéfinition d'une politique claire sur le marché financier...


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