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Ramadan : Renoncer à l’alcool en basculant vers les drogues «douces»
Publié dans Finances news le 29 - 08 - 2008

* Même si les habitués du cannabis diminuent leur consommation durant le mois sacré, la vente en est boostée par les consommateurs d’alcool.
* Bien que le haschisch n’ait pas le même effet que l’alcool, il prodigue tout de même une sensation d’étourdissement largement recherchée par les accoutumés à l’alcool.
* Les gens très dépendants à l’alcool peuvent se faire aider par des neuropsychiatres pour se débarrasser de cette addiction sans recourir à une autre drogue.
D’aucuns vous diront que la consommation de drogues douces augmente substantiellement durant le mois sacré du Ramadan. En effet, les ventes de l’«herbe» est dopée par une demande plus importante.
À quelques jours du Ramadan, les prix commencent à grimper. À titre d’exemple, le cannabis provenant d’Afghanistan, reconnaissable à sa couleur foncée virant vers le noir, est passé de 30 DH à 40 DH et peut atteindre les 50 DH. De qualité très moyenne, il est fortement disponible durant le Ramadan.
Le cannabis rouge, provenant du Liban, voit son prix grimper de 70 DH le petit morceau à près de 90 DH. Enfin, le cannabis vert, 100 % made in Morocco, dépasse largement son prix initial de
120 DH. Et il est très recherché, par conséquent très rare durant le mois de Ramadan. Les plus futés iront même faire leurs emplettes ce samedi avant la première vague de rafles de police dans les rangs des dealers. Qu’est-ce qui justifie cette augmentation de la consommation du kif et du cannabis ? La dépendance à l’alcool. C’est l’un des premiers arguments avancés par ceux qui s’adonnent au «roulage de joint» ou «Leftikh» pour les habitués. Ainsi, pour compenser l’effet de l’alcool, on fume un joint pour les plus jeunes et un «Sebsi» pour les plus «classiques».
«Je compense l’abstinence de l’alcool par la consommation du haschich. Un joint par jour, le soir avec les amis, produit un effet d’étourdissement mais le haschich ne compense pas réellement l’alcool puisqu’ils ne produit pas le même effet», explique un adepte de la bonne bouteille qui bascule vers les joints durant le mois sacré. Il fume son joint entre le repas de rupture du jeune et le dîner. Sur les motifs de ce choix pour les joints, il explique que pour lui, un joint revêt un aspect plus «halal» qu’un verre d’alcool. Histoire de se donner bonne conscience !
Pour Najia, pharmacienne casablancaise, cette pratique se résume à troquer une addiction contre une autre. Ce qui n’est pas en soi une très bonne idée.
D’ailleurs, il est nettement recommandé de consulter un neuropsychiatre qui pourrait éventuellement prescrire des antidépresseurs pour les accros à l’alcool souffrant d’une accoutumance sévère. «Ces antidépresseurs vont contrecarrer l’angoisse et la dépression liée à l’absence de consommation d’alcool. C’est un sevrage temporaire. L’idéal est de s’armer de beaucoup de volonté pour se libérer de toute dépendance», conclut Najia.
Paradoxes
Paradoxalement, ceux qui fument du haschich durant toute l’année ont plus tendance à en diminuer la consommation durant le Ramadan. Comme en témoigne un accro à la consommation de Haschich. «Je fume des joints durant toute l’année, mais pendant le Ramadan, ma consommation baisse. Je me contente d’un joint ou deux après avoir bu un jus de fruit avant de poursuivre le repas de rupture du jeûne.
Quoi qu’il en soit, il faut attendre les premiers jours du Ramadan, exactement 17h, 18h pour voir les dealers en plein jour vendre du cannabis. D’ailleurs, ils sont reconnaissables aux files d’attente devant les «points de vente».
Malgré les rafles de police, et au vu du nombre important de dealers et de taillants à Casablanca habitués aux séjours en prison, l’approvisionnement se fait sans grand problème. Bien que selon les habitués, il faille vraiment acheter la marchandise chez les «beznassa » réputés honnêtes (sic). Ainsi, les néophytes peuvent se faire avoir en achetant au prix fort de la «Rosina» ou «Hartouka», une herbe qui ressemble au cannabis mais qui donne des migraines et des douleurs d’estomac.
Il existe également du cannabis de très médiocre qualité, «Ferchakha» qui coûte seulement 10 DH le gramme, encourageant ainsi la consommation de cette drogue.
Les points d’approvisionnement sont essentiellement situés dans la banlieue casablancaise, notamment Derb Kabir, Hay Hassani, Hraouyine, Douar Tqalia, Aïn Chock, Sbata ou encore à Derb Ghallef lequel quartier connaît des rixes mémorables durant ce mois sacré.
Malheureusement, le nombre de dealers et l’affluence des consommateurs rendent très difficile toute action de contrecarrer ce phénomène !


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