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Cotation : Les salariés souscriront-ils aux prochaines IPO ?
Publié dans Finances news le 11 - 02 - 2010

* Les opérateurs du marché boursier ne sont pas les seuls à guetter de prochaines IPO.
* L’habitude veut que les entreprises réservent une partie des titres introduits en Bourse à leurs salariés…
* Mais la chute des cours en 2008 et 2009 risquent de ruiner plus d’un.
Si la Bourse de Casablanca s’est inscrite dans un trend haussier depuis le début de l’année, la vigilance reste toujours de mise. Plusieurs analystes craignent que cette «reprise» ne soit qu’éphémère, vu le manque de visibilité qui règne depuis un long moment déjà sur la place boursière. Un manque de visibilité qui pourrait cependant s’estomper si l’une des entreprises ayant fait part, par le passé, de son intention de rejoindre la cote dès que les conditions y seront favorables, ose le pas. Car les IPO ne se contentent pas seulement d’alimenter le marché en papier frais, elles provoquent également une dynamique, plus ou moins importante. Ceci étant, les opérateurs du marché boursier ne sont pas seuls à faire preuve d’attentisme.
Les salariés de ces sociétés, éventuellement cotables, sont aussi en mode attente en vue de profiter de toute OPV qui leur serait réservée à l’occasion des nouvelles introductions en Bourse. Car, au Maroc, réserver une part des titres émis, ou cédés lors des IPO aux salariés, est devenu une tradition. En effet, depuis 2007, quasiment toutes les entreprises nouvellement introduites ont fait de même.
Atlanta, Salafin ou encore Alliance Développement, pour ne citer que celles-là, en sont l’exemple. Il est clair qu’on ne parle pas ici des stock options, même si la confusion est toujours présente. Ces dernières sont, pour rappel, destinées aux managers des entreprises afin de les faire bénéficier des efforts qu’ils consentent pour le développement de leurs établissements. «C’est une manière d’aligner les intérêts des dirigeants sur ceux des actionnaires», explique un professeur universitaire. Au Maroc, certains grands groupes ont mis en place des plans de stock-options dès le milieu des années quatre- vingt-dix, à l’image de Wafabank en 1994, ou encore Salafin au début des années 2000. Mais au moment où la pratique des stock options allait prendre son envol au Maroc, elle a été freinée par les scandales ayant éclaté en Occident, notamment avec l’affaire Enron et autres, ou encore après l’éclatement de la bulle Internet aux Etats-Unis qui a ruiné les souscripteur des stock options. Il faut aussi avouer que le régime réglementaire spécifique, absent jusqu’en 2001, n’a pas encouragé les actionnaires des entreprises à motiver leurs gestionnaires avec des plans de stock options.
En revanche, les titres réservés aux salariés de l’entreprise sont davantage un moyen de rémunération, puisque les OPV réservées aux salariés offrent toujours une décote pouvant parfois atteindre 20%, voire 30%, sur le prix réel des actions. L’avantage des décotes qui sont proposées est assorti d’une restriction de la négociabilité. Il s’agit en fait du respect d’une période d’incessibilité généralement comprise entre 3 et 5 ans. Dès que le salarié passe outre cette contrainte, la décote est défalquée du montant de la cession et reversée à l’émetteur. Des garanties peuvent aussi être accordées aux salariés souscripteurs, notamment quand les participations se font à l’occasion d’une acquisition auprès des actionnaires de référence. Ainsi, l’employé peut disposer d’une option de revente à prix déterminé, comme cela a été le cas dans les précédentes OPV qu’avait réservées BMCE Bank à ses salariés.
Cependant, tous le monde n’offre pas cette dernière option. Du coup, et avec la baisse qu’a connue le marché en 2009, plusieurs salariés se sont retrouvés avec des titres de leurs entreprises qui ne valent pas autant que lors de la souscription. Atlanta en est l’exemple. Assortis d’une obligation d’incessibilité de 3 ans, arrivant à échéance en octobre prochain, ceux qui ont préféré s’y soumettre se retrouvent aujourd’hui avec des actions dont le cours s’est replié à 87,02 DH (à la clôture de la séance de lundi dernier), alors que les employés de la compagnie d’assurance y ont souscrit à 96 DH (en tenant compte du split opéré sur la valeur). Et Atlanta n’est pas un cas isolé. Car, les souscripteurs à l’IPO de la SNEP semblent être les plus exposés à la chute qu’ont connue les cours en 2008 et 2009. En effet, après avoir souscrit à 1.200 DH par action, les salariés actionnaires de la SNEP, qui se partageaient au 30 juin 2009 1% du capital de la société, se retrouvent avec des titres cotés à
475 DH. Même si la SNEP renonce à la décote de 10% offerte à ses salariés en cas de revente des titres, les pertes risquent bel bien de se faire ressentir. Les salariés de Microdata, qui ont acheté les actions de leur société à
768 DH, se retrouvent actuellement avec des titres qui valent 475 DH. La situation des salariés de ces entreprises est d’autant plus mal en point que plusieurs d’entre eux se sont endettés pour souscrire aux IPO. Souhaitant actionner l’effet de levier, ils pourraient se retrouver avec des pertes considérables, sachant qu’une grande majorité d’entre eux devront se défaire de leurs titres une fois l’option d’incessibilité atteinte, et ce afin de rembourser leurs crédits et ce qui va avec comme intérêt.


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