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Conjoncture
Publié dans Finances news le 10 - 03 - 2005

Tout a commencé au début des années 80 lors du lancement du programme d’ajustement structurel. Durant cette période, tous les indicateurs étaient au rouge : déficit budgétaire, inflation, déficit du compte courant et de la balance
des paiements avec une situation d’endettement avoisinant les 90% du PIB.
Depuis l’année 2001, le Maroc connaît une réelle confirmation de son effort d’ajustement, quoique certaines vulnérabilités persistent, notamment dans les domaines relevant de la fonction publique.
Le FMI, qui a pour mission de veiller à l’équilibre du système financier international, estime que le «Maroc a déployé d’importants efforts en matière de stabilité macroéconomique». Selon Rodrigo de Rato, Directeur général du FMI, l’impératif actuel est que notre pays doit engager des réformes pour que cette stabilité puisse être mieux ressentie par les populations,
Si, actuellement, le cadre macroéconomique se tient plus ou moins bien par une inflation maîtrisée et une balance des paiements excédentaire, les années à venir risquent d’être difficiles.
À ce niveau, le directeur du FMI a été clair en expliquant que le gouvernement doit se préoccuper actuellement des autres chantiers sociaux, à savoir le dialogue social, l’augmentation du SMIG et l’assurance maladie obligatoire.
Mobiliser les capitaux privés
Pour accélérer le rythme de ces réformes, il y a nécessité d’une augmentation de l’investissement privé qui reste mitigé. Certes, l’investissement global a évolué de 1,3 point du PIB entre 2002 et 2004, mais il est resté concentré sur le secteur du bâtiment.
La mobilisation des capitaux privés demeure une priorité car l’enjeu pour les années à venir est de taille. Dans moins de 7 ans, les entreprises marocaines devront être compétitives, dans un contexte économique mondial en proie à une concurrence vivace.
En tenant compte du fait qu’en l’absence de barrières douanières les recettes de l’Etat devront dépendre de la croissance économique, il y a donc nécessité d’accélérer les réformes pour faciliter le développement du secteur privé qui a besoin d’un cadre institutionnel et juridique clair afin de pouvoir jouer pleinement son rôle.
Il incombe aussi à l’Etat de faire profiter l’ensemble des concitoyens en amplifiant la croissance économique à toutes les régions du pays.
Ceci pourra être résolu par une politique régionale attractive d’aide aux investissements. Le développement de l’investissement privé pourra non seulement résorber le chômage, mais aussi élargir l’assiette fiscale, dans le contexte de baisse des recettes douanières.
Le challenge pour les années à venir sera, par ailleurs, de convertir l’épargne nationale, en hausse constante, en investissement productif.
Toutefois, cela ne veut pas dire que l’Etat doit démissionner de son rôle d’autorité publique.
L’Etat régulateur
Bien au contraire, l’Etat devra assumer le rôle de médiateur entre les différents partenaires sociaux dans la mesure où le développement durable tient compte des interactions entre la cohésion sociale et la préservation de l’environnement. Cette thèse est confortée par une étude réalisée par le FMI, intitulée «Regard sur les secteurs financiers au Moyen-Orient et en Afrique du Nord».
Selon cette étude, «le cadre institutionnel est un moteur essentiel du développement financier». L’Etat doit veiller à la stabilisation macroéconomique, notamment par des politiques monétaires prudentes dans le but de maintenir l’inflation à un niveau modéré et dans un contexte institutionnel propice au développement financier.
Par ailleurs, et toujours selon la même étude, il faut intensifier la concurrence, investir dans les ressources humaines, améliorer le cadre institutionnel et le système judiciaire, réduire la bureaucratie et renforcer les droits de propriété.
Le véritable enjeu du partenariat privé/public réside dans la mise en place d’un dispositif souple et rationnel permettant aux acteurs privés d’exercer leur fonction, mais avec une régulation publique qui demeure indispensable.


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