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ONA/SNI : Les projets d’OPR visés par le gendarme
Publié dans Finances news le 22 - 04 - 2010

* Le CDVM vient d’annoncer la recevabilité des deux OPR, et dévoile leurs principales caractéristiques.
* Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, c’est le prix offert pour les titres de la SNI qui reste le plus attractif.
* Le financement du retrait des deux holdings demeure à ce jour la principale problématique de l’opération.
Le feuilleton ONA/SNI se poursuit sur le marché boursier. Et le nouvel épisode concerne le projet de l’offre publique de retrait dont le CDVM vient de décider la recevabilité. Le gendarme de la Bourse a également décidé de lever, en date du 16 avril, la suspension des deux titres de la cote.
L’avis de recevabilité de l’OPR publié par le gendarme de la Bourse nous permet d’avoir plus d’éclaircissement sur les modalités de l’offre. Ainsi apprend-on que l’évaluation des deux holdings, qui a été confiée à Léonardo & Co, une banque d’affaires indépendante, est basée sur l’approche des multiples boursiers ainsi que sur l’actif net réévalué. Pour l’ONA, la première approche a permis de ressortir une valorisation de 1.332 DH sur la base du cours moyen pondéré des cours boursiers observés les 12 derniers mois précédant l’annonce de l’Offre, tandis que la seconde a tenu compte à la fois de la valeur de marché des participations du holding et la valeur des multiples observés sur des transactions comparables pour dégager une valeur de 1.873 DH. A noter que «les autres méthodes d’évaluation, notamment la méthode de l’actualisation des flux de trésorerie, ont été écartées en raison de la forte diversité des sociétés composant le groupe», fait savoir la note du CDVM.
Le prix de l’ONA, pas si généreux que ça !
Au final, la valeur de l’action ONA est ressortie à 1.603 DH, ce qui laisse apparaître une prime de 2,9% seulement par rapport au prix de 1.650 DH annoncé pour l’OPR. De quoi contredire ceux qui croyaient en la générosité de l’OPR qui offre 22% de plus que le cours boursier observé avant l’annonce de la fusion. Ceci alimente aussi les rumeurs faisant état d’une éventuelle manipulation du cours du titre ONA en amont de la fusion, afin de le maintenir loin de la valeur réelle du titre, et faire en sorte que le prix offert aux détenteurs du flottant en Bourse pour se désengager paraisse attrayant. Au vu des performances de la valeur durant le mois de mars dernier, le doute subsiste. En effet, «le titre a perdu 4,03% en l’espace de trois semaines, alors que le marché était inscrit dans une logique haussière», affirme un analyste. D’autres sources au sein du marché s’étonnent même de cette performance alors que le titre semblait avoir des arguments solides pour s’accaparer la confiance des investisseurs, notamment grâce aux prévisions optimistes concernant la publication des résultats de ses principales filiales, et au résultat nettement en hausse qui était promis au holding suite à la plus-value exceptionnelle, fruit de la cession des participations dans Wana. Ceci étant, il est bien évident que ces suppositions resteront des rumeurs invérifiables au vu des conditions du marché, même si le dicton veut qu’il n’y ait jamais de fumée sans feu.
Les actionnaires étrangers
s’en mêlent
Sur un autre registre, il faut signaler que l’offre publique de retrait relative aux titres de l’ONA a été déposée par le consortium composé de la SNI, en tant que meneur, Siger, Compagnie Gervais Danone, Banco Santander, Axa Assurance Maroc, Société Générale Marocaine, Investima et le Fonds III. Et c’est là la grande surprise qui a été dévoilée à l’issue de l’acceptation de l’OPR par le CDVM, comme en témoigne cet analyste : «Voir les actionnaires étrangers de l’ONA paraître en tant qu’initiateur de l’OPR a pris de court plus d’un». En effet, le marché s’attendait à voir les actionnaires de référence du holding racheter son flottant en Bourse. Or, il s’est avéré que les autres partenaires étrangers présents dans le tour de table adhèrent parfaitement au projet de fusion ONA/SNI.
Cependant, «il est encore difficile de savoir quelle proportion sera réservée à chaque initiateur, même si la logique veut qu’ils se répartissent les titres apportés à l’OPR selon leurs participations dans le capital du holding», ajoute la même source.
Quid du financement du retrait ?
Ce qui est sûr néanmoins, c’est que le consortium aura à débourser un montant maximum de 14,29 Mds de DH si l’ensemble des actions constituant le flottant de l’ONA en Bourse est apporté à l’OPR. Un montant dont les modalités de financement ne sont pas encore connues, et continuent d’alimenter les discussions des salons d’affaires. En effet, si il ne fait aucun doute que l’augmentation du flottant des trois filiales agroalimentaires du groupe (à savoir Centrale Laitière, Cosumar et Lesieur) devrait assurer une grande part du financement du retrait de la cote, il n’en demeure pas moins que la cession de ces participations n’interviendra que plusieurs mois après le bouclage de l’OPR et, partant, une solution de financement intérimaire devrait être trouvée.
Du côté de la SNI, les initiateurs de l’OPR sont Copropar et Lafarge S.A, et visent à reprendre conjointement les 4.071.421 actions du flottant de la société en Bourse. Pour ce faire, ils devront débourser 1.900 DH par action, soit un montant global de
7,73 Mds de DH, si l’ensemble des autres actionnaires présentent leurs titres à l’OPR. L’avis du CDVM informe, par ailleurs, que l’évaluation des actions s’est faites selon la même approche que celle ayant servi à valoriser les actions ONA, avec 1.680 DH comme référence du cours boursier observé sur les 12 derniers mois et 1.828 DH par actif selon la méthode de l’actif net réévalué. La moyenne arithmétique entre les deux prix fait ressortir la valeur réelle de l’action SNI à 1.754 DH, laissant ainsi apparaître une prime de 8,3% offerte à tout actionnaire présentant ces titres à l’OPR.
En tout, les deux OPR nécessiteront un budget maximum dépassant les 22 Mds de DH. Certes, « il est peut probable que l’ensemble des autres actionnaires souscrivent à l’OPR», croit savoir notre analyste, mais il n’en demeure pas moins que le projet de fusion nécessite une enveloppe consistante à laquelle il faudrait trouver un moyen de financement. A ce sujet, les analystes de BMCE Capital estiment, dans leur note de recherche, que «pour atténuer cet impact, le nouvel ensemble pourrait introduire sur le marché boursier de nouvelles filiales par voie de cession d’une partie de leur capital, éventuellement Optorg, Oanapar et Marjane».


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