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Règles de solvabilité : Les assureurs africains ont du pain sur la planche
Publié dans Finances news le 07 - 10 - 2010

* Le réassureur national a mis en place toute une panoplie de mesures visant la connaissance et la maîtrise des risques auxquels la profession s’expose.
* Sur le plan mondial, le secteur de l’assurance a résisté à la crise : le volume des primes en pourcentage du PIB a grimpé de 7% sur la période 2007-2009.
* Les régulateurs africains sont appelés à prendre en considération les spécificités de leurs marchés financiers.
La Société Centrale de Réassurance (SCR) et l’Organisation Africaine des Assurances (OAA) ont organisé récemment le 16ème Forum de la Réassurance Africaine sous le thème : «Solvabilité & gouvernance des Sociétés d’assurances et de réassurance et des Caisses de retraite». Etaient présents à cette rencontre différents représentants de l’assurance, de la réassurance, de la prévoyance et de la retraite venus d’Afrique, d’Europe, du Moyen-Orient et d’Asie, avides de débattre des opportunités des règles de solvabilité dans un contexte où l’incertitude bat son plein.
Cette manifestation, placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté, a été décidée lors de l’Assemblée Générale de l’OAA. Le choix du thème relève de l’actualité, car il s’inscrit dans le cadre des préoccupations des différents acteurs politiques et de la sphère socio-économique.
En sa qualité de président du Comité d’organisation, A. Zinoun, Administrateur Directeur général de la SCR, a précisé dans son discours que ce forum se veut par ailleurs une occasion pour les compagnies d’assurance et de réassurance d’échanger leurs affaires et leurs expériences.
La crise financière internationale, qui a frappé les différents pans de l’économie, a mis en exergue l’importance des règles prudentielles pour se prémunir contre les risques et assurer la protection des assurés. Les secteurs de l’assurance et de la réassurance, ainsi que la retraite et la prévoyance, participent au financement de toute économie et leur complexité tient au fait qu’ils mobilisent l’épargne longue.
«Il est donc souhaitable que les compagnies d’assurance assurent la convergence de leurs règles de solvabilité avec celles adoptées par des marchés plus développés», confirme A. Zinoun.
L’activité de prévoyance est exposée à des facteurs de vulnérabilité liés à la complexité de ses techniques, d’une part, et aux conditions macroéconomiques et à l’évolution démographique, d’autre part.
Ledit forum constitue donc une occasion pour débattre des défis et opportunités qui se présentent au continent et identifier les voies et stratégies à mettre en place.
Par rapport aux autres pays africains, le Maroc est très bien avancé en la matière. Le réassureur national a mis en place toute une panoplie de mesures visant la connaissance et la maîtrise des risques auxquels la profession s’expose. Aussi, dans le même sillage, des organes ont été institués tels le Comité d’audit et de contrôle interne. La SCR s’est dotée également d’une charte financière et d’un code déontologique et d’éthique que le personnel est tenu de respecter. A l’instar de la SCR, toutes les compagnies d’assurance se sont dotées de cellules de contrôle interne. «Notre réglementation est très en avance par rapport au reste du continent. Nous sommes déjà à Solvency 1 et nous sommes en train de converger vers la réglementation européenne», confie B. Badou, Directeur général de la FMSAR.
L’Afrique : une goutte dans l’océan
Les assureurs africains ont été unanimes à dire qu’il est désormais indispensable de protéger l’activité de l’assurance. Parmi les défis de la post-crise, la gestion des risques occupe une place importante. Les pays africains ont des investissements assez faibles, une dette publique qui ne cesse d’augmenter et on se demande d’ores et déjà si l’inflation ne serait pas de retour et c’est dire que l’économie mondiale se raffermit, mais reste encore secouée par des turbulences.
A noter que d’une manière globale, le secteur des assurances a résisté à la crise, mais cela n’empêche que la vigilance devrait continuer à être de mise. Le volume des primes en pourcentage du PIB a grimpé de 7% sur la période 2007-2009. Sur le plan mondial, les primes d’assurance Vie ont baissé de 2% à 2.332 Mds de $ à cause des placements. Les primes non Vie ont accusé une faible régression de 0,1%.
Le marché mondial de la réassurance a doublé sur la période 1990-2009, mais est resté quasiment stable durant les trois dernières années.
La part de marché de l’Afrique dans le secteur des assurances est de l’ordre de 1,2%.
S’agissant précisement du continent africain, la situation est différente d’un pays à l’autre. Le basculement vers les normes européennes risque de ne pas se faire sans douleur. Les régulateurs africains sont appelés à prendre en considération les spécificités de leurs marchés financiers.
Pour résumer le tout, les assureurs africains ont beaucoup d’efforts à fournir.


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