Décidément, les universités marocaines peinent à améliorer leur visibilité sur le Web. C'est ce qui ressort du "Webometrics Ranking of World Universities", un classement qui place les universités marocaines à la traîne. Réalisé par le Cybermetrics Lab, un groupe de recherche appartenant au Conseil Supérieur des Recherches Scientifiques (CSIC), le plus grand organisme public de recherche en Espagne, ce classement évalue la visibilité des universités africaines sur la toile. Dans le top 100, on y relève six universités marocaines. L'investissement remarquable de l'Université Cadi Ayyad de Marrakech sur le net lui a permis de s'assurer une place au 31ème rang, suivie de l'Université Mohammed Premier d'Oujda (52ème) et de l'Université Ibn Zohr d'Agadir (81ème). L'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, Al Akhawayne et l'Université Mohammed V de Rabat n'occupent respectivement que le 83ème, 85ème et 90ème rang. Le nombre des liens extérieurs vers le nom de domaine de l'université, le nombre de pages du site web de l'université et ses sous-domaines, le nombre de documents disponibles en téléchargement, et la qualité des travaux publiés en ligne, constituent les critères de base de Webometrics.Ainsi, ce sont les universités sud-africaines qui se hissent en haut du classement, avec 7 places dans le top 10. Ce repli affiché dans le classement peut être attribuable selon le groupe de recherche Lab à la faiblesse de la langue française par rapport à l'anglais, ce qui a une incidence inévitable sur le classement.